• Écrit le 08/08/2015

     

    Geisha de Arthur GoldenCe voyage m'a assez plu dans la globalité. Si tous les évènements s’enchainent avec une certaine facilité et que notre héroïne voit tout ce qu'elle souhaite se réaliser, rien ne lui tombe tout cru dans le bec. Elle doit faire quelques efforts, doit se rallier à l'avis de sa grande-sœur, etc. Certes, on voit vraiment qu'elle ne peut rater, on réalise que chaque action DOIT arriver à ses fins mais ce n'est pas trop désagréable car chaque chose à une explication correcte.

    Les personnages font très vrais tant dans leur caractère que dans leur physique ou, pour une fois, on ne trouve pas que des personnages beaux. Même dans les Geishas ne sont pas, comme par miracle, sublime.

    L'histoire semble très bien renseignée et on a l'occasion de découvrir de nombreuses choses. Malheureusement, les explications sont longues et surviennent un peu trop souvent, même à des moments inopportuns, ce qui nous casse notre lecture. Je reproche aussi le fait que l'auteur passe son temps à mettre entre guillemet les termes japonais et ça fait bien vite beaucoup de guillemet et fait une mise en page très désagréable...

    Petit aparté sur l'héroïne... au fil de l'histoire, elle devient de plus en plus insupportable et prétentieuse, je trouve. À la fin, elle m'énervait et me semblait plus qu'incohérente. J'ai été tout à fait ravir de finir l'histoire pour ne plus avoir à la supporter...


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  • Harry Potter est peut-être bien un des livres les plus connus au monde et sans doute l’un des plus critiqués (en bien comme en mal). Toutefois, je me permets d’ajouter une critique sur le sujet.

     

    Écrit le 19/11/2014

     

    Harry Potter de J.K RowlingIl m’est bien impossible de dire quand j’ai lu Harry Potter à l’école des sorciers pour la première fois, ni combien de fois je l’ai lu. Mais une chose est sûre : chaque lecture est un véritable délice. Même en connaissant l’histoire par cœur, on ne peut qu’apprécier le style de l’auteur et l’univers dans lequel elle nous entraîne.

    L’histoire se place rapidement et Madame J.K. Rowling réussit avec brio à créer un monde merveilleux dans lequel on ne fait que rêver de se plonger. Tantôt elle fait appel au folklore de sa nation et de celles à proximité, tantôt elle l’innove, crée ou modifie. C’est un plaisir de pouvoir découvrir ou redécouvrir toutes ses créatures fantasques à travers les yeux d’une auteur dotée d’un tel talent.

    Les personnages qu’elle nous offre sont tous très réalistes et attachants à leur façon. Ses héros eux-mêmes sont magnifiquement construits, alliant avantages certains à désavantages des plus handicapants. Si Harry Potter est un enfant malingre, myope et qui ne connaît de son prestigieux monde, c’est un survivant, un héros et un attrapeur de prestige. Tant et si bien que l’on ne peut foncièrement détester le personnage, mieux, il y a moyen de s’y identifier d’une façon plus évidente, quand bien même nous n’avons pas la chance de pouvoir plonger dans un univers magique à son instar.

    D’ailleurs, Madame J.K. Rowling a usé d’un merveilleux tour de force que j’affectionne particulièrement en créant un petit sorcier qui ignore tout de son vrai monde. Ainsi, nous pouvons découvrir en même temps que lui tous les atours des créatures ensorcelées du Royaume-Uni, Poudlard ou encore le Quidditch. Elle ne se confond alors pas en explications inutiles pour les personnages qui sembleraient horriblement forcées.

    En 287 mots (exactement) comme en quelques-uns, Harry Potter à l’école des sorciers est un roman que je conseille aux petits comme aux grands. Les éléments s’enchaînent rapidement, le style de l’auteur est très agréable et le monde merveilleux. Les intrigues y sont à la fois simples et subtiles et Madame J.K. Rowling sait soulever des éléments plus houleux (comme le miroir du Riséd ou la mort) avec une essence que bien peu possèdent.

     

    Écrit le 20/11/2014

     

    Avec Harry Potter et la chambre des secrets Madame J.K. Rowling nous livre encore plus de son monde toujours avec autant de brio. Aux ensorcellements et aux autres fantaisies magiques s’ajoutent des voitures volantes invisibles, un arbre fou et un ennemi qui m’a toujours plu. Elle nous délivre encore plus des secrets sur son petit héros, entre fourchelangue et peur de ne plus être digne de Gryffondor, Harry Potter a bien des choses à faire !Harry Potter de J.K Rowling

    Encore une fois, l’intrigue se construit bien. Et la principale est autant plaisante que les sous-jacentes (comme la vérité sur Gilderoy Lockart pour ne citer que celle-là).

    On a également le plaisir de voir évoluer Harry, Ron et Hermione qui nous prouvent qu’ils sont toujours des enfants à faire des bêtises (certes Hermione moins) tout en apprenant des choses. Encore une fois, son histoire est criante de vérité malgré l’univers fantastique dans lequel elle nous baigne. Et c’est ça qui est merveilleux !

     

     

    Écrit le 25/11/2014

     

    Harry Potter de J.K RowlingMadame J.K Rowling nous offre un troisième épisode de son petit sorcier avec Le prisonnier d’Azkaban. Dans cet ouvrage, elle nous montre qu’elle est capable de faire des choses plus inquiétantes qu’on ne le croirait vraiment dans les deux autres tomes. Même si la mort est soulevée rapidement dans La Chambre des Secrets elle prend un tour beaucoup plus violent avec les personnages de Sirius Black et de Peter Petigrow. De plus, grâce au personnage de Remus Lupin, nous avons une autre vision du rejet que peuvent avoir tout à chacun contre quelqu’un de considérer comme anormal.

    Avec d’autres atours ingénieux et créations fantastiques (tel que la carte des maraudeurs, le magicobus et le village de Pré-au-lard) Madame J.K Rowling nous entraîne encore dans une merveilleuse histoire, où l’on découvre un peu mieux les personnages. Tant les principaux que ceux qu’on ne croyait pas développable comme les parents d’Harry eux-mêmes.

    Avec ce volet où se mêle fantastique et vie normale, douceur et horreur, Madame J.K Rowling nous prouve encore qu’elle a du talent et que les aventures de son petit sorcier valent le détour.

     

    Écrit le 1/02/2015

     

    Le volet quatre de Harry Potter marque un nouveau tournant bien sombre. En effet, ce sont des machinations qui tombent sur Harry. Alors que son année commence par un merveilleux match de Quidditch, il se passe déjà quelque chose qui casse sa joie : on a déployé la marque des ténèbres. Celle de Lord Voldemort. Et lorsqu’il croit pouvoir profiter d’une année festive à l’école, il se retrouve en plein milieu du Tournoi des Trois Sorciers.Harry Potter de J.K Rowling

    Entre problèmes d’amitié, machination, craintes et aventures trépidantes plus ensorcelantes les unes que les autres, J.K Rowling soulève aussi de graves problèmes. En effet, les Elfes de Maisons sont exploités et Hermione compte bien les aider. Mais on peut aussi apercevoir ce que sont les vrais journalistes ! Ou encore ce qu’est la vie d’une innocent condamné à se cacher.

    Sous le couvert d’une histoire qui paraît un peu enfantine, on est jeté dans des méandres bien plus inquiétants qui ouvrent le rideau pour des spectacles encore plus affreux. Mais souligné avec brio grâce à la plume experte de J.K Rowling.

    Mon seul désagrément vient des traductions françaises qui ont commis l’erreur de traduire « lepreuchaun » par « farfadet » mais je ne peu en tenir rigueur à la talentueuse J.K Rowling !

     

     

    Écrit 1/02/2015

    Harry Potter de J.K RowlingEt voilà qu’on se plonge dans un univers encore plus sombre. Monde du tribunal, Ministère qui essaie d’avoir main basse sur Poudlard, mensonge, tromperie et un combat pour la liberté. Sous les atours de moins en moins gentillets, J.K Rowling nous livre de plus en plus de mystère de son bel univers.

    Malgré la magie omniprésente, on peut encore s’y retrouver. Qui ne verrait pas son professeur le moins aimé dans cette horrible Dolores Ombrage ? Personnage que je n’apprécie que pour sa passion des chatons !

    Les différents protagonistes évoluent et prennent de plus en plus d’ampleur et de personnalité. Et nos trois héros prouvent qu’ils deviennent des adultes. Que ce soit dans leur combat individuel que dans un seul et même combat pour la liberté. Même si les élèves agissent contre les règles établies et sont rebelles, on ne peut que comprendre leur combat. On ne peut que les soutenir et se souvenir avec force que la liberté est importante ! Que nous devons tous nous battre pour cela.

     

    Écrit 1/02/2015

     

    Dans ce volet, J.K Rowling s’enfoncent un peu plus dans les méandres de l’innommable. Mais cette fois, elle utilise le passé de Lord Voldemort pour se faire. Et je suis obligée d’avouer que ça a été mes passages préférés. Ayant une fascination pour ce personnage (même s’il est le méchant) j’ai adoré pouvoir apprendre à le connaître. J’ai par contre beaucoup moins aimé toutes ses histoires d’amour qui s’embrigadent l’une dans l’autre. Mais on ne peut pas le reprocher à J.K Rowling. Ses personnages ont seize ans et c’est une bonne chose qu’ils s’y intéressent maintenant et pas avant !Harry Potter de J.K Rowling

    Au fil de ce volet, de ces souvenirs et de ses relations tortueuses, J.K Rowling dévoilent d’autant plus ses personnages que ce soit Albus Dumbledore qui semblait blanc comme neige ou encore Drago Malefoy qui se doit de plonger dans l’horreur pour sa famille. À l’aide de sa justesse imparable, J.K Rowling réussit encore un tour de brio qui nous tient en haleine avec grand plaisir. Et ce malgré les moments que je trouve plus vide.

     

     

     

    Écrit le 1/02/2015

    Voici le dernier volet. Un dernier plongeon dans le merveilleux univers que nous a offert J.K Rowling et dans lequel j’aime replonger encore et encore.

    Harry Potter de J.K RowlingCette fois-ci, entre scènes de camping, liesse et tristesse, nous sommes au cœur de l’horreur. Combien de morts ne comptons-nous pas ? Combien d’horreur ? Et de tour inquiétant. On a peur pour les héros, on prie pour qu’ils réussissent leur quête qui semble de plus en plus rude. Et, dans cet univers merveilleux et atroce à la fois, J.K Rowling garde une justesse des plus appréciables. Que ce soit dans la logique des personnages qui les rend humain ou dans les faits en général.

    On saute aisément d’une action à l’autre, on ne peut s’empêcher de garder haleine et, bonheur suprême : Les héros ne parviennent pas à faire tout ce qu’ils veulent comme ils le veulent au moment où ils le veulent.

    Ce réalisme criant qui se mêle à la magie rend d’autant plus appréciable tout ce qu’il y a à côté. L’histoire des reliques de la mort et des horcruxes, les relations entre les personnages ou encore le passé d’Albus Dumbledore enfin révélé. Tant de choses qui nous prouvent qu’on ne connaît pas toujours nos proches, que notre destin n’est peut-être pas aussi tracé qu’on le croît et, surtout, que la magie, l’amour et l’amitié sont des valeurs sûres et importantes !

     

     

     

    Harry Potter…

    Un merveilleux voyage.

    Une merveilleuse histoire.

    Voilà comment un petit sorcier de onze ans traverse les années et les épreuves pour nous entraîner dans un monde tortueux. Un monde qui nous renvoie cruellement à l’horreur du nôtre et nous permettra, peut-être, d’y voir des solutions. Comment ne pas s’horrifier dans l’abattage de moldu d’une façon que trop désagréable et trop familière à une situation que nous connaissons ?

    Harry Potter a été considéré comme de la littérature jeunesse et c’est certainement l’une des « littérature jeunesse » que j’aime le plus. Elle allie le côté doux et innocent de l’enfance à l’horreur et à la dureté du monde des adultes !

    Pour ces romans si merveilleux, je remercie milles fois J.K Rowling. Et il me tarde d’avoir le temps, un jour, de m’y plonger une nouvelle fois. Et peut-être, pourquoi pas, dans leur langue d’origine ?

     

     

    Je serais ravie d'avoir votre avis, quelque soit le tome en question.


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    Ecrit le 3 Mars 2012

     

    Illusion d'optique de Sophie Ducharme      Illusion d’optique de Sophie Ducharme porte très bien son nom. En effet, le livre attire immédiatement le regard, de par sa couverture, son nom attrayant et même le quatrième de couverture d’une originalité inouïe, malheureusement la lecture du livre est une vraie déception.

        

     

                Illusion d’optique est un livre qui se sépare en deux parties. La première a un style ressemblant aux scénarios. On décrit l’endroit et les circonstances mais les actions sont généralement décrites par la pensée d’un des narrateurs. Quant à la seconde partie, elle est purement narrative. Toutefois Illusion d’optique est avant tout l’histoire de Louise Soulanges qui atteint ses dix-huit ans dans les premières pages du récit. Son père a disparu voilà huit ans et sa mère refuse de lui en donner les raisons. C’est simple, son père est un sujet tabou. Déçue qu’il ne soit pas là le jour de son dix-huitième anniversaire, alors qu’elle n’attendait que ça, Louise décida de jeter les cadeaux que lui avait offerts son père. C’est ainsi qu’elle rencontrera Sébastien qui veut courir le marathon, lors d’un accident. Cette drôle de rencontre, plutôt douloureuse, lui permettra de rencontrer René, le grand-père de Sébastien, médecin au grand cœur élevant seul son petit-fils ainsi que Solange, une sage-femme douce et bonne à l’instinct maternel surdéveloppé. Ces nombreux contacts lui seront d’une grande aide pour savoir ce qu’il est advenu de son père et les raisons qui l’ont poussés à quitter sa femme et sa fille.

     

                On m’a demandé de lire cette histoire dans le cadre de l’école. C’est une très courte histoire d’une nonantaine de page. On est immédiatement jeté dans l’histoire sans aucune somation, on est un peu perdu au début. Qui est Louise ? Que veut-elle ? On est plongé dans un brouillard constant tout au long de l’histoire. On passe simplement de pensée en pensée. On ignore réellement ce qui se passe autour des protagonistes. On coupe des passages qui semblent important. On passe de la chambre de Louise à une berge près de la rivière avec une simple indication du nom du narrateur suivant.

    Quand bien même on est dans les pensées des personnages, il me semble que l’on manque d’indication quant à eux. De ce simple fait, on est incapable de rentrer dans l’histoire d’apprécier les personnages. On ne connait rien d’eux si ce n’est leur nom et une petite bride du passé.

    De plus, les personnages sont bien trop niais. Ils sont supposés avoir vécus des choses douloureuses mais se portent comme un charme sans que l’on ressente réellement la douleur de ses choses. Que ce soit dans leurs pensées ou leurs paroles. Ils sont bien trop idéalistes! Je n’ai pas pu m’attacher aux personnages, pas pu apprécier lorsqu'il leur arrivait quelque chose de bon.

    L’histoire était monotone et sans aucun fil conducteur et tout ça pour arriver à une fin parfaitement heureuse, voire niaise, d’un illogisme à coupé le souffle.

                En effet, les personnages d’Illusion d’optique vivent en pleine illusion.


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  • Écrit le 18/01/2016

    In loving Memory de Manhon TutinIn loving Memory n’est pas une histoire d’amour classique. On ne suit pas un héros quelconque qui découvrira le grand amour et franchira toutes les péripéties pour le conquérir et avoir le droit de savourer la présence de son âme sœur. Alec et Tristan ont déjà eu toutes ces aventures et c’est dans l’après souvent oublié que Manhon Tutin nous emmène.
    Ici, Alec et Tristan ont vécus cinq années entrelacées lorsque le destin s’abat sur eux. Ce n’est pas la bataille d’un homme contre des rivaux, contre la société ou sa propre bêtise mais deux hommes qui cherchent à se rattraper à l’espoir, à l’un à l’autre parce que l’ombre qui frappe ce couple est bien plus funeste… Il s’agit de la maladie elle-même !
    Au travers de l’histoire de Manhon Tutin, vous découvrirez le quotidien d’un homme qui voit son âme sœur s’éteindre et qui espère qu’on ne lui retire pas, les actions qu’il pourra faire pour le garder auprès de lui, pour battre ce qui n’est pas toujours une fatalité.

     

     

     

    Vous pouvez aussi découvrir son histoire >ici<


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  • Écrit le 10/04/2015

     

    Encore un ouvrage dérivé de la série Death Note. Bien que celui-ci tire directement se sources du drama qui y est raccroché. D’ailleurs, c’est plus ou moins la même histoire, à quelques exceptions près qui se rapprochent beaucoup plus de l’anime ou du manga et que j’approuve.

    L’histoire est fluide et bien ficelée. Même en connaissant le fil conducteur, on sourit, on approuve ou désapprouve et, surtout, les pensées et agissements de L sont décrits d’une façon exquise. J’ai trouvé quelques passages un peu ennuyants (surtout ceux des longues explications)

    Par contre, j’ai trouvé qu’il y avait trop souvent des mots un peu trop simplets comme « truc » ou autres qui cassaient un peu le récit...


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  • Écrit le 4 Mars 2015

    L'affaire Caïus de Henry WinterfeldJe me suis intéressée à ce livre dans le cadre d’un roman sur la Rome Antique. J’ai tout d’abord été dubitative en voyant le style enfantin du texte. À vrai dire, je croyais même le lire rapidement.
    Finalement, cet ouvrage est assez agréable. Je confondais quelques fois les personnages car je trouve qu’on ne les dissocie pas beaucoup l’un de l’autre mais ça ne retirait rien à l’histoire elle-même. J’ai même été surprise de savoir qui était le véritable coupable ! J’avoue même sans honte que je ne l’avais pas vu venir, même pas un peu.
    Toutefois, j’ai l’impression que le livre a quelques problèmes de logiques (ou est-ce moi qui ait mal compris ?). Par exemple, ils disent au début de l’histoire que « Caïus est un âne » est écrit en grand sur le temple (puisqu’on le voit sans problème depuis la maison du père de Caïus) mais après, on dit qu’il fait la taille de la tablette de Rufus…
    J’ai aussi trouvé qu’il y avait un peu trop de note qui nous retirait de la lecture.
    À part cela, le voyage a été intéressant et m’a permis d’apprendre de nouvelles choses sur la Rome antique.


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    L'Empereur de Liane Silwen« Le Roi » est le premier volet d’une saga « l’Empereur » dont l’auteur, Liane Silwen, garde mystérieusement secret sur le nombre final de tome. L’histoire raconte l’histoire d’Enjan Midakil, considéré comme la Lumière, qui a pour mission de ramener la paix sur le continent de Nadane. Imaginez le poids de ce fardeau pour… un adolescent de dix-sept ans qui vient à peine d’être couronné Roi. Il devra entre autre réparer les dégâts (involontaires) qu’a provoqués son père, ou encore espérer apaiser les tensions entre les peuples. Heureusement, il sera accompagné de ses fidèles amis, l’intelligent et facétieux Kahlan ainsi que le brave et valeureux Seiren. Il obtiendra même une mystérieuse et inattendue aide.

     

    Liane Silwen nous a emmené avec un brio dans un univers bien à elle peuplé de créature qui lui sont soit propre soit peaufiné au point qu’elle se les ais appropriés. Elle a un style certain qui est à la fois fluide et agréable à lire bien que quelques mots m’ont été parfois inconnus. Même lors du placement du monde et des personnages, sa plume s’est avéré douce et directe, pas d’esbroufe inutile ni de passage pesant.

    Dans Le Roi, humour et douceur se mêle au mystère et à la tension. On passe de passage qui nous font sourire à des passages qui ne nous donne qu’une seule envie : tourné la page pour savoir ce qu’il va arriver aux personnages ou encore quel plan farfelus l’entourage d’Enjan à réussi à lui faire.

    L’on a envie de voir l’apprentissage d’Enjan jusqu’à ce qu’il devienne le roi qu’on attend de lui. Va-t-il réussir à discipliner ses ministres ? Saura-t-il qui désire sa couronne ? Arrivera-t-il à déjouer les plans de ceux qui voudraient sa place ? On désire tout autant savoir ce qu’il advient de ses amis, l’un à la caserne et l’autre devant s’occuper des magiciens de Corona.

    Les personnages, quant à eux, ont tous leurs lots de défauts et de qualités. Même le Roi, présenté comme le symbole de l’avenir, se révèle encore très jeune et parfois inconscient. Il reste toutefois doux, aimant et brave, recelant de qualités qui le rendent plus attachant au fur et à mesure de l’histoire. Même les personnages dont on parle peu trouvent leur intérêt d’une façon ou d’une autre tant ils paraissent vivants. A mes yeux, elle réussit même à rendre attachant un personnage qui n’apparait pourtant que quelques lignes.

     

    Je ne peux que vous conseiller ce livre qui m’a beaucoup plu, se révélant bien trop court par moment.

     

    Si vous désirez vous le procurer, contacter l’auteur à : liane.silwen@letempsdesreves.fr ou bien par MP sur sa page facebook : https://www.facebook.com/pages/Liane-Silwen/148552198598562?fref=ts


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  • Écrit le 04/07/2015

    La Bible du Crime de Stéphane BourgoinLe style de Stéphane Bourgoin est fluide et agréable. Il réussit à classifier des histoires sordides en anecdotes qui rappellent ce qu'on trouverait des un journal, en sublimer. Des faits, des actions, rien de trop horribles sauf si on l'imagination un peu trop tordue, peut-être.
    Toutefois, le livre en lui-même manque d'uniformité. En effet, on passe de certains cas qui ne dure que quelques lignes à des textes qui nous entraînent dans cinq à six pages. C'est personnel mais je n'aime pas de pouvoir lire aisément une dizaine d'affaires puis de prendre plus de trois minutes pour en finir une autre.
    À part cela, je n'ai que peu apprécié que certains grands tueurs en série (tel que Ted Bundy) soient à peine survolés. Peut-être parce que tout le monde les connaît et qu'il a trouvé inutile de s'étendre.
    Si les informations sont intéressantes et que j'ai découvert beaucoup de choses (telles que les meurtres de Malles ou encore les Pendaisons en Chaîne) ce qui me permettra d'étoffer mes romans, j'ai peu apprécié que, certainement fois, un jour avait un en-tête tel que "Meurtre de XXX" et qu'on se retrouvait avec le développement sociologique des types de femmes meurtrières. Ce n'était pas ce que je m'attendais à lire donc l'apprentissage était un brin crevé dans l’œuf.

    J'ai toutefois beaucoup aimé le fait qu'il y ait un cas par jour, quand bien même je trouvais les affaires fort répétitives, ce qui permet de s'amuser à voir quelle affaire est affiliée à un ou l'autre jour qui nous plaît (comme notre anniversaire)

    Bref ! Un livre très agréable lorsqu'on ne fait pas deux ou trois heures d'affilés, un ouvrage instructif et une bonne source d'idée pour tout jeune auteur.


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  • Écrit le 5 mai 2015

    La chasse au trésor de Raphaelle AdamLa chasse au trésor n'est pas une seule histoire mais trois en une. Découvrez le passer des protagonistes en même tant que leur retrouvailles qui fera ressurgir l'horreur de ce fameux passés. Découvrez également le temps de l'esclavage dans le Bayou de la Louisiane et un amour impossible...

    J'ai déjà lu quatre à cinq fois ce livre et je ne m'en lasse toujours pas ! Même en sachant la fin qui vaut le détour. Les personnages de l'auteur sont attachants sans être envahissant. Sous le couvert d'un thème "la chasse au trésor" on est entraîné de déboire en déboire. Les sentiments y sont très forts et l'histoire nous tient indéniablement en haleine. Je ne ferais comme reproche que la mise en page étrange avec des doubles sauts à la ligne sans trop de raison...

    Je conseille vivement cet ouvrage à tout ce qui aiment les thrillers, les histoires d'amour et les sensations fortes.


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  •   Écrit le 31 Mars 2012

     

    La Route Cormac McCormickAprès l’apocalypse, l’instant réflexion.

                La route est l’histoire d’un père et d’un fils, dont on ne connait pas le nom. Ils évoluent dans un monde post-apocalyptique. Les humains se sont séparés en deux catégories. Ceux qui survivent sur les réserves, cherchant à manger dans le sol, les maisons, les arbres dévastés, etc., appelé « gentils » par les héros. Et ceux qui sont devenu cannibale, appelé « méchants ».

     

    La route est un livre captivant, il est vrai que l’on s’y perd un peu quelque fois à cause de l’inactivité du livre et pourtant, on sent tout dedans. Amour, protection, tristesse, peur et encore tant d’autres émotions. Il y a une autre difficulté du fait que les dialogues sont mal définis, par exemple, il n’y a même pas de tiret et peu d’indication de qui parle mais d’un autre côté, on peut ainsi mieux se projeter dans ce monde effrayant, où n’importe quel « ennemi » peut surgir à n’importe quel instant. Monsieur McCarty nous emmène dans un univers noir et saisissant où les rares actions vous coupe le souffle, tant par la description et le réalisme des scènes. On s’y croirait. La route est vraiment un livre captivant et ensorcelant.

     

                On ne quitte pas la route une fois qu’on l’a empruntée.


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