• 29 Janvier 2016

    Le Violon d'Anne RicePlus jeune, j'adorais Anne Rice... Maintenant, je pense que ce n'est plus le cas et ce livre m'y a conforté. Habituellement, lorsqu'un livre ne me plaît pas, je vais jusqu'à la moitié et je le ferme. Il me semble que c'est la première fois où je comptais nerveusement les pages jusqu'à arriver à la moitié et pouvoir arrêter la lecture la conscience tranquille...
    J'ai détesté la narration au "je" qui passait d'un langage trop soutenu à trop léger. Si soutenu qu'on ne sent aucun naturel et qu'on se demande comment quelqu'un pourrait VRAIMENT s'exprimer de la sorte.
    J'ai aussi profondément détesté le style général parce que ce n'est qu'une complainte longue et lancinante de l'héroïne qui se voit comme une martyr et qui s'affuble toutes les peines du Monde. Je ne sais pas pourquoi Stefan essaie de la faire descendre dans la folie et la pousse à trouver sa vie horrible : elle le fait déjà malgré ses nombreux démentis.
    Elle passe son temps à revenir en arrière sur des pans de son passé. Les mêmes, tout le temps... Je pense à sa mère alcoolique dont elle s'en veut de la mort, qu'elle nous rappelle environ toutes les cinq pages. Et même à une page qui m'a fait particulièrement serrer les dents à spécifier à chaque fois qu'on voyait un personnage qu'il était le mari de sa sœur. On l'avait compris la première fois.
    C'est donc avec déception que j'ai refermé ce Anne Rice et n'éprouve nullement l'envie d'en rouvrir un alors que j'avais été tellement bercée par son écriture dans ma jeunesse.


    votre commentaire
  • Écrit le 30/01/2015

    Robert Galbraith nous offre les aventures de Cormoran Strike. Et quelle aventure !

    Les aventures de Cormoran Strike de Robert GalbraithOn est un peu perdu, au début, entre la secrétaire Robin, les histoires de cœur et d’argent de Cormoran et cette jambe mystérieuse qui lui manque. Mais bien vite, au fil de l’enquête, on apprend plus de chose sur notre cher héros. Si, par moment, j’ai trouvé qu’on était trop coupé du fil policier du livre pour trop se préoccupé de Cormoran, je dois reconnaître que puisqu’une suite arrive, ce n’est pas de refus. On saura alors bien plus de chose sur lui pour les livres à venir et j’espère qu’ils seront nombreux !

    J’ai apprécié la façon dont l’enquête est doucement menée, petit à petit, en découvrant des personnages même pour quelques pages trop rares. On peut bien vite aimer ou détester un personnage. Être ravi de ne plus le voir ou s’en languir. Avec un brio divin, Robert Galbraith ficèle tous les personnages ensemble (une chose que j’affectionne particulièrement). Tony Landry qui ne semble être qu’un ami des deux sœurs révèle bien plus de chose alors qu’on découvre, malgré sa mort, toute la personne de Lula Landry.

    Je ne déplore qu’une seule chose : La secrétaire Robin. Elle m’a fait l’impression d’une tique avide d’être sur les feux de la rampe. Avide d’obtenir ce qu’elle peut n’avoir et qui boude dès qu’elle ne l’obtient pas. Chacun des passages avec elle m’a hérissé le poil mais, heureusement, Cormoran et le style doux de Robert Galbraith ont relevé tout ça.

    Il me tarde de pouvoir découvrir sa prochaine histoire.


    votre commentaire
  • Écrit le 23/04/2015

    Les Catilinaires d'Amélie NothombLes Catilinaires... Encore un livre que j'ai dû lire pour l'école en me demandant "pourquoi ?". À l'époque, ma prof' de Français m'avait même dit, lorsque je lui avais demandé pourquoi les enseignants nous faisaient systématiquement lire du Nothomb, "Il faut avoir lu Amélie Nothomb". Oui, mais pourquoi ?

    À chaque fois que je lis un de ses livres, j'ai le même sentiment d'ennui et d'exaspération mêlé. Les Catilinaires ne fait pas exception. Je vais vous sortir ma tirade habituelle : Y a de l'idée... mais ça tombe à plat.

    Oui. Choisir l'histoire d'un couple tout ce qu'il y a banal qui se voit envahi par un voisin qui ne parle pas et qui fait juste acte de présence est une bonne idée. D'autant plus lorsque cette invasion pousse à la déchéance des personnages. D'autant plus lorsqu'elle change les personnages. Mais le problème est là : On ne voit pas tant la transformation des personnages. C'est plus qu'à un point donné, ils changent d'un seul coup. Avant, ils étaient pareils, ou presque. De plus, comme dans chacun de ses romans, Amélie Nothomb s'embête sur des choses inutiles, sur des états d'âmes, sur de l'étalage de confiture en règle qui rend juste le rend long( alors qu'il ne fait que 140 pages au format poche !) et décousu. Pire, on ne comprends pas bien l'histoire elle-même.

    Mais ce que j'ai le plus détesté dans les Catilinaires, c'est la façon dont le héros Emile Hazel n'est qu'un immonde égocentrique qui se permet encore plus de choses que le voisin Palamède Bernadin, mais qu'on essaie de le faire passer pour quelqu'un de bien. Vous avez vu le moment où il parle à Bernadette et qu'il l'insulte ? C'est censé être attachant ? Moi j'ai juste eu envie de lui donner des claques.

    Je terminerais un point ultime : Encore ce langage tellement pompeux qu'on ne comprends rien à ce qu'on lit. Combien de fois je n'ai pas lu un paragraphe lâché un "hein ?" puis soupirer avant de continuer en n'ayant absolument rien compris à ce que je l'ai lu ? Dans le roman, à un moment, Emile s'amuse à étaler sa culture devant le voisin pour le mettre mal à l'aise, à lui faire subir sa grandeur et ces mots... J'ai exactement eu l'impression que c'était une image d'Amélie Nothomb assénant à ses lecteurs tout son savoir, toute sa grandeur. La sensation au carré de ce que ces livres me font ressentir.


    votre commentaire
  • Écrit le 24 Février 2015

    Les chats de Marie-Hélène DelvalJ’ai déjà dû lire ce livre plus de cinq fois et malgré sa simplicité et sa taille, il est certainement l’un de mes ouvrages préférés. Marie-Hélène Delval nous prouve, de la sorte, que ce n’est pas la taille qui compte ! Elle va droit au but et nous offre une histoire agréable où le dénouement conserve mystère et angoisse.
    J’aime beaucoup la force des personnages et tous les petits détails qu’ils peuvent avoir.
    Bien sûr, l’histoire fait assez enfantine mais on ne pourrait le reprocher alors que le voyage est si agréable.


    votre commentaire
  • Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    Lorsque j’étais à l’école, ce livre a plusieurs fois été proposé à la lecture mais je n’ai jamais eu la chance de pouvoir le choisir. À chacune des critiques de mes camarades de classes, j’en ai eu de plus en plus envie. Jusqu’à ce que je me décide à aller le prendre à la bibliothèque.

    Ça à commencer par un rêve. Mais ça continue différemment…

     

     

    Écrit le 27/11/2014

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyL’histoire est bien vite commencée, l’on rencontre directement l’épouvanteur et ce qu’il est sans même comprendre ce qu’il se passe vraiment. Mais cette rapidité est essentielle au récit et ne dérange nullement, tout du contraire. Anglais, Monsieur Joseph Delaney fond la culture ancienne de son Angleterre à un style plus fluide, plutôt destiné aux jeunes malgré la mention « histoire à ne pas lire la nuit » qui estampille l’arrière de l’ouvrage. S’il est vrai que certaines histoires sont horribles, il n’en reste qu’elles sont bon enfant.

    Le style narratif de Monsieur Joseph Delaney est plus que plaisant à lire et les mots coulent sous nos yeux avec aisance. Le langage n’est pas trop soutenu et c’est fluide.

    J’ai beaucoup apprécié ce récit parce que si Tom, le héros, se montre doué dans certaines choses, il fait également beaucoup d’effort. Il n’en est pas moins qu’un enfant avec des erreurs et des raisonnements d’enfants. Et même si Tom doit se débrouiller seul contre son grand ennemi, dans le fond, ce n’est pas lui qui parvient à l’abattre ce qui rend plus qu’agréable cette histoire où l’héros est si commun.

     

    Écrit le 28/11/14

    Avec ce deuxième tome, Monsieur Joseph Delaney, nous ouvre encore plus son monde, nous plongeant également dans une Angleterre ancienne. Ce n’est pas des préjugés qu’il nous livre mais une vérité. C’est très plaisant de voir ces temps anciens se mêler au fantastique. De plus, la lecture est toujours très aisée et très douce. On est entraîné dans l’aventure de Tom avec un véritable délice. Tous les personnages sont d’ailleurs bien plus développés et on s’attache de plus en plus à eux.Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    L’on découvre aussi que la mère de Tom, et par conséquent Tom lui-même, à beaucoup de chose à nous révéler. C’est avec une grande impatience que j’ai attendu de pouvoir lire la suite d’un petit héros simple, dans un monde moins simple qui ne demande qu’à s’ouvrir aux lecteurs.

     

     

     

     

     

    Écrit le 8/12/2014

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyCe troisième volet se marque avec un nouveau décor. En effet, l'hiver arrivant, l'épouvanteur part avec Tom à Agzerlake où l'on découvre une nouvelle race, les sorcières Lamia, qui se montrent d'une grande importance. Ce volet permet de soulever beaucoup de sujet tabou voire houleux. Avec la mort du père de Tom qui nous projette dans la réalité avec force et toutes les machinations de Morgan. L'horreur frappe aussi avec la nécromancie et tout ce qu'elle emplit. Ce livre se montre vraiment tortueux, tant sur le plan de l'âme du père de Tom damnée qui entraîne des problèmes sous-jaccents (mais on ne pourrait lui en vouloir pour ça) et la façon dont l'épouvanteur traite sa bien-aimée Meg. A-t-il raison de faire ça ? Agirait-on de la même façon que lui ?

    La façon dont Tom se défait du Dieu du froid est également très ingénieuse, bien qu'horrible. Encore une fois, il use de talent et d'ingéniosité sans pour autant faire montre de surpuissance.

    Monsieur Joseph Delaney nous livre moins de créature cette fois-ci mais il approfondi grandement ses personnages, ce qui est un mieux. Il est fort plaisant de voir les personnages prendre de l'ampleur, même ceux qui ne peuvent qu'être dépeint par la pensée de Tom.

     

    Écrit le 15/01/2015

    Avec le Combat de l'épouvanteur, Monsieur Delaney signe son quatrième livre des Chroniques de la Pierre de Ward. Bien que l'histoire reste très bonne, pour moi, c'est le début de la dégénérescence du livre. Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    L'histoire en elle-même nous replonge dans l'horreur et dans la mort en nous rappelant la disparition du père de Tom et en lui arrangeant ensuite sa mère. Mais il nous livre aussi des révélations (tout en conservant certaines pour plus tard). Par exemple, nous en savons un peu plus sur son état de par ses soeurs. Mais on ignorait ce qu'il en est réellement. Nous pouvons seulement présager de ce qui allait survenir. Et, en ça, Monsieur Joseph Delaney réussit encore un coup de maître. L'horreur persiste également avec ce qui frappe la famille de Tom. Enlèvement, torture, emprisonnement. Voilà de quoi être un peu dégoûté et rebuté au milieu des monstres en tout genre et d'une histoire horriblement bien ficelée. 

    Mais il nous livre un héros qui est mêlé à l'obscur et qui, de ce fait, a des pouvoirs qui en découlent, le mettant au-dessus de tous les autres épouvanteurs qui n'a jamais été dépeint dans le livre... 

    Dans cet ouvrage, le malin se voit libéré et, grâce aux sorts et à la protection de sa mère, voilà qu'il peut lui survivre. Ce qui est, pour moi, la première vraie ulcération (les pouvoirs obscurs ne sont rien à côté). Cette partie prouve à quel point le héros est ridiculement mis sur un piédestal. Grimalkin, une tueuse horrible et sanguinaire, décide de lui laisser la vie sauve. Elle baisse sa garde devant lui et semble même aller contre ses propres principes. De plus, peu après, Tom parvient vraiment à survivre au malin. 

    Heureusement, il nous reste encore un livre avant que l'horreur ne tombe définitivement sur cette très bonne série. Et j'y reviendrais.

     

    Écrit le 3/02/2015

     

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyCet ouvrage entraîne Tom dans un nouveau coin du Comté, là où il va découvrir un nouveau genre d’épouvanteur (Bill Akwright) et de nouvelles créatures telles que les sorcières d’eau et les selkies (je crois me souvenir que c’est bien ça). Ce tome est plutôt intéressant, nous permettant de découvrir un nouvel aspect du monde de Joseph de Delaney, nous permettant de voir que tout ne se passe pas comme chez John Gregory.

    L’ouvrage permet également de mieux connaître Tom qui se montre, certes intelligent, mais aussi un peu buté. Il ne pense à rien d’autre qu’à faire ce que John Gregory lui a appris, allant jusqu’à agir contre les ordres de son nouvel instructeur pour suivre les dogmes auquel il est habitué.

    On découvre une nouvelle part de frayeur et d’horreur dans l’histoire des parents de Bill. C’est une chose que j’apprécie beaucoup dans les Chroniques de la Pierre de Ward. S’il est vrai que je lis sans problèmes ces livres la nuit et que je les pense ouverts sans mal à la jeunesse, ce sont des histoires où les horreurs de la vie quotidienne se mêlent sans soucis au fantastique. Que demander de plus ?

    Dans ce tome, Monsieur Joseph Delaney sort sa toute nouvelle carte : le malin. Et il en use avec brio. Au moins, on se demande ce qui va en être dans les tomes à venir.

     

    Écrit le 3/02/2015

    Voilà la déchéance qui frappe cruellement une si bonne série.

    Jusqu’alors, j’attendais avec impatience la sortie d’un livre. Et si maintenant je veux savoir le fin mot de l’histoire, ce n’est plus qu’avec angoisse et désintérêt que j’ouvre les tomes.Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    Joseph Delaney nous sort une nouvelle carte. Quelle carte ! Tom est le fils de Zenobia, la première Lamia.

    Voilà. Tout est dit.

    Il était intéressant que Tom soit une part de l’obscur mais il devient exagérer qu’il soit le descendant d’une des plus puissantes entités ! Sans compter qu’à côté de cela, Alice est la fille du malin. Rien que ça !

    Au moins, Tom ne prend pas la grosse tête ce qui lui confère un petit côté attachant, et il est capable de sacrifier sa vie pour sauver ses proches. Il y perd deux personnes à qui il tient. Voilà qui semble contrebalancer les choses.

    Pour l’instant…

     

    Écrit le 3/02/2015

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyJoseph Delaney nous entraîne dans un autre point géographique de l’Angleterre et, par conséquent, nous livre encore de nouvelles histoires et nouvelles créatures. Comme toujours, les nouveautés qu’il offre sont intéressantes et on aime découvrir le folklore des Royaume-Uni sous la plume de cet homme qui reste assez douce malgré que ses personnages soient trop parfaits.

    Ici, nous trouvons l’occasion de découvrir Lizzie l’Osseuse sous un autre jour. Elle est au comble de sa méchanceté. Là où Alice peut croire qu’elle est devenue forte, qu’elle est capable de battre sa propre mère, elle montre qu’elle n’est qu’une enfant. Qu’elle n’est pas capable de faire tout ce qu’elle prétend. Si seulement ça avait pu lui apprendre à avoir une autre attitude…

     

     

    Écrit le 3/02/2015

    L’Irlande !

    Tom va en Irlande ! Quelle joie pour moi, fane de ce pays, de ses paysages, de sa culture et de tout ce qui va avec !Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    J’ai alors eu ma première déception en voyant que Joseph Delaney semblait se désintéressé de l’histoire même des Irlandais pour apporter un autre genre de créature. Jacasseur, Pan ? Voilà qui n’a rien à voir avec l’Irlande. Je me disais que ce n’était pas utile de faire venir un Dieu de Grèce maintenant alors qu’ils y avaient déjà été. Mais lorsque j’ai perçu le mode « sidhe » je me suis dit « mais ça c’est Irlandais ! » et je me suis empressée de vérifier les informations. La Morrigan fait aussi partie du culte ! (un peu trop modifiée à mon humble avis, mais elle en fait partie !) Et Joseph Delaney offre encore un peu d’Irlande avec un grand héros. Me voilà comblée sur un point.

    Un seul.

    Parce que les personnages de Tom et Alice s’enlisent dans la suprématie. Alice est livrée au malin. Mais elle finit par en ressortir. Changée, plus sombre, plus animale, plus cruelle… mais elle en sort ! Elle revient à la vie ! Quant à Tom ? Il acquière une lame magique, sait la maîtriser et pourra réussir à en faire son Destin. Lui, il parvient juste à réussir à contrôler le temps et, pire, à battre le malin sur ce chemin !

    D’ailleurs, la simple course contre le malin en elle-même m’horrifie. On parle du mal incarné ! Il ne peut pas être scellé en trois pages ! J’avoue sans mal que cette entrave m’a dégoûté et m’a retiré toute envie de continuer de lire les épouvanteurs. Mais j’ai été plus loin que la moitié.

    L’autre chose que je reproche à ce tome, tout particulièrement, c’est l’enchâssement des aventures. Elles se suivent bien trop, mêlant des combats tous trop différents alors que ce n’est pas si utile. Au contraire, ça alourdit bien trop l’histoire. À mon humble avis, sans toute la partie sur Pan, le livre aurait peut-être pu être sauvé.

    Écrit le 23 Février 2015

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyCe tome m’a finalement réconciliée avec les Chroniques de la Pierre de Ward, bien plus que l’Irlande n’aurait pu le faire !
    J’ai été dubitative au début, avec la façon orgueilleuse dont agi Grimalkin, j’ai même été déçue. « Dire que c’est mon personnage préféré, et voilà ce qu’elle devient ». Je me disais que Joseph Delaney avait décidément réussi à me dégoûtée de sa saga, tout en me disant « mais j’aimerais connaître la fin à présent… »
    Néanmoins, sitôt que Grimalkin est frappée par le poison de Kretch, elle redevient bien plus agréable et se réveille loin d’être clichée ou surpuissante ! Et c’est ça qui a fait la force du livre. Même si, par moment, je soupirais en me disant que là, c’en était trop, le voyage a été bien plus agréable.
    J’ai aimé comme Joseph Delaney s’est inspiré du ver de Lambton, par ailleurs, même si c’est une bonne chose, au final, qu’il n’ait pas utilisé le vrai car cette légende me fait toujours mourir de rire.
    Enfin, mon plus gros reproche reste Thorne. Même si le personnage est très intéressant et bien construit (et que sa présence est plus qu’utile) je suis déçue que Grimalkin ait eu une apprentie. Ça la rapproche que trop de l’épouvanteur. En tant qu’auteur, je suis une grande adepte de l’effet miroir entre les ennemis ou les personnages et j’en use d’ailleurs beaucoup. Mais l’effet miroir ne profite pas à Grimalkin et semble d’ailleurs aller contre sa personnalité même…
    Toutefois, grâce à ce livre, j’ai hâte de me procurer le prochain tome.
    Enfin.

     

     

     

    J’écouterais vos avis sur le livre avec grand plaisir si vous l’avez déjà lu ou venez à le lire. Je sais que mon avis est tranché et de plus en plus négatif mais je remercier tout de même Monsieur Joseph Delaney. Il m'a fait vivre une belle aventure, tout de même.


    votre commentaire
  • Écrit le 9/02/2015

     

    Les Chroniques de Narnia de C.S LewisVoilà des petits livres qui m’ont intéressé après m’avoir refait les trois premiers films de Narnia. Ma meilleure amie était dubitative sur les films après avoir, elle, lu les livres. Ainsi, je me suis dévouée pour les lires et voir si elle pouvait, sans heurt, s’attaquer aux films mythiques.

    J’ai apprécié de voir que les livres (bien que très court) aient des images incrustées. Même si, personnellement, j’ai trouvé les illustrations moyennes.

    Un reproche que je suis obligée de faire même s’il n’engage que moi, c’est le fait que le narrateur semble faire partie de l’histoire sans en faire partie. Qu’il est concret mais omniscient. De plus, il parle directement au lecteur et donne des indications « pour nous expliquer les choses » mais qui ne fait que nous arracher à l’histoire.

     

    Voilà un pré-tome qui peut être un peu surprenant quand on s’attend à directement tomber sur l’histoire culte de la sorcière, du lion et de l’armoire magique. Je trouve que l’on rencontre un peu trop vite les deux héros et qu’on n’en apprend pas beaucoup sur eux. Mais on est plongé assez vite dans l’histoire. Bien que les zones d’ombres qui y subsistent sont assez gênantes. D’autant plus que les héros, eux, apprennent à user de toutes les subtilités de leur univers en un rien de temps.

    Ils ont de nombreuses péripéties qui, à mon humble avis, n’apportent rien à l’histoire. On ne connaît pas mieux les personnages et, à part lorsqu’ils récupèrent Jadis, ce n’est que comblé les pages vides. C’est d’ailleurs le cas pour la plupart des actions de cet ouvrage.

    En outre, l’un des reproches que je peux faire à l’histoire c’est qu’il y a des sauts dans le temps assez importants, des retours, des avancées, etc. Quelque chose qui, personnellement, m’a toujours déplu.

     

    Le célèbre « La sorcière, le lion et l’armoire magique ». J’ai été surprise de voir que Les Chroniques de Narnia de C.S Lewisces deux heures prodigieuses de films avaient été conservées dans 200 ridicules petites pages. Plus encore en voyant que tout était assez bien suivi ce qui est une chose plutôt rare, reconnaissons-le. Je n’ai pas grand-chose d’autres à dire à part que je trouvais les personnages mornes, insipides et les actions relativement lentes.

     

     

     

     

     

     

     

    Les Chroniques de Narnia de C.S LewisVoilà une histoire enchâssée durant le règne des Grands Rois de Narnia. Et ce n’est qu’à ça, sur quelques maigres chapitres, que l’histoire sert. Juste à nous dire qu’il s’est bien passé des choses sur eux durant leurs années de règnes. Et peut-être nous présenter un futur peuple pour la suite.

    Mais à part ça, je trouve que ce voyage n’apporte rien, qu’il a encore cette fadeur et cette incompréhension qui fait qu’on a juste envie d’arriver à la fin. Fin clichée et prévisible.

     

     

     

     

     

    La suite du tome 2 ! Enfin !

    Ce qui m’a frappé tout d’abord c’est me dire « je ne pensais pas que Suzanne était aussi cruche ! » ce qui me sera bien utile plut tard, faut-il le reconnaître.Les Chroniques de Narnia de C.S Lewis

    À part cela, il n’y a pas grand-chose d’autres à soulever. J’ai apprécié la façon dont l’histoire de Caspian a été offerte à une lecture aisée en spécifiant que le pauvre « PCA » avait toujours été interrompu. J’ai également apprécié que les différentes créatures surnaturelles aient des avis divergeant. Ça nous renvoie à la vraie vie, ça nous lie un peu plus à l’histoire.

    Toutefois, comme pour les autres tomes, je trouve que les actions s’enchaînent trop vite, que les combats sont survolés et que les choses importantes sont bien trop « dites » plutôt que montrées.

     

     

     

    Les Chroniques de Narnia de C.S LewisLà, je suis obligé de faire un rapport avec le film pour remarquer que cette fois ils s’y sont moins tenus. Si je ne relève rien, ou presque, pour le tout ce qui me gêne c’est qu’ils aient fait une quête de recherche d’épée d’une envie de ramener des Chevaliers chez eux. Ce qui rend Caspian noble et lui apporte enfin un peu de personnalité (bien que c’était le personnage qui en possédait le plus à la base). Et le passage de la mer obscur où ils croient qu’il y a des choses, des créatures alors qu’il n’en était rien. Là où le film a fait l’erreur d’en ajouter.

    Sinon, l’histoire n’est pas mauvaise. Si elle n’a pas de réelle aventure à mon sens et que les actions sont à nouveau lentes et survolées, on en apprend un peu plus sur Narnia et sur le monde qui l’entoure. On apprend à découvrir un peu Eustache qui est un personnage assez agréables.

    Mais ce que je reproche à ce livre, c’est que, justement, les personnages passent de « méchant » à « bon » un peu trop vite. L’auteur nous lance un prodigieux « mais c’est Narnia qui fait qu’on évolue » mais ça me semble un peu gros.

    On sent encore que l’effet conte a voulu être reproduit mais je trouve que, sur le coup, il a été raté.

     

    Encore un nouveau personnage. Jill, une amie d’Eustache. En un sens, encore heureux qu’on connaissait Eustache, sinon on aurait eu l’impression d’être replongé dans un ouvrage style tome 3.Les Chroniques de Narnia de C.S Lewis

    Mais on reconnaît aussi quelques personnages et j’ai aimé les voir évoluer, voir qu’ils avaient grandis et en apprendre un peu plus sur eux. Tout comme j’ai apprécié que de nouvelles créatures soient à nouveau développées et nous soient ainsi offertes. Comme les magnifiquement pessimistes touille-marais.

    À l’instar de chaque livre (et j’en parle seulement maintenant) Aslan me donne de violentes envie de le baffer et ce personne m’agace plus que de raison.

    En soi, l’histoire ne m’a pas beaucoup impressionnée. J’avais déduit bon nombre des révélations mais je me suis tout de même laissée emportée par le voyage qui n’était pas vraiment désagréable malgré le retour de tous les reproches que je puisse lui faire.

     

     

    Les Chroniques de Narnia de C.S LewisLe dernier tome.

    On découvre le dernier Roi de Narnia d’emblée et on suit son histoire jusqu’au moment de l’arrivée de Jill et Eustache. Après cela, tout devient assez vague jusqu’à la fin. Fin que je connaissais (merci du spoil de mes grands-frères et sœurs =D *ironie*)

    J’ai apprécié que l’on parle de comment quelqu’un (le singe) peut forcer un autre à faire ce qu’il veut en le rabaissant, triste réalité de la vie. Et j’ai apprécié également qu’on voit comme le monde peut être en vérité. Comme ils peuvent se faire duper juste parce qu’ils attendent quelque chose. Mais c’est bien là la seule chose que j’aie vraiment apprécié. L’histoire est d’autant plus confuse. On se retrouve bientôt vite projetée à la fin sans rien avoir compris.

    De la fin, je ne peux soulever qu’une chose : C’est une belle chose que C.S Lewis apprenne à ses lecteurs de ne pas craindre la mort. Mais je trouve dommage que l’histoire semble se terminer sur rien et nous laisse une impression des plus insipides.

     

     

    Au final, même si le voyage m’a plu, je suis bien contente que les livres aient été si courts, car je ne sais pas si j’aurais su rester accrochée à l’histoire si les tomes avaient été plus longs. Si le fond est intéressant, le tout est assez insipide, les actions sont survolées pour s’accrocher à un mode « conte » alors que tout le reste ne l’est que moyennement.

    Il n’y a pas, à mon sens, de grands messages dans ces ouvrages ce qui va à l’encontre même du principe du conte et les personnages semblent avoir bien peu de substances.

    Je crois que, en règle générale, les films, une fois n’est pas coutume, ont sublimés le roman. Sept tomes que je ne lirais pas très souvent…

     

    À nouveau, il ne s'agit là que de mon avis et je serais ravie d'avoir le votre sur le sujet.


    votre commentaire
  • Écrit le 12 Mars 2012

     

    Les Chroniques des VampiresEntretien avec un vampire est une histoire axée il y a quelques années, presque cent, voire plus. On ne situe pas vraiment les époques et les temps. C’est l’histoire de Louis qui va être transformé en vampire par Lestat qui désir avoir ses terres. Cependant, au fil du temps, Lestat va avoir des sentiments pour Louis, le poussant à transformer Claudia en vampire pour le garder près de lui. C’était sans compter que Claudia finirai t par le détester, voudrait Louis pour elle toute seule et déciderait de le tuer. Peu après la mort de Lestat, ils se rendent en France où leur destin va être bien vite scellé par l’horreur du monde.

                Entretien est un livre fantastique. Anne Rice se perd parfois dans de long moment vide, mais son écriture rend la chose absolument pas dérangeante. C’est même un beau repos par rapport à la complexité des relations avec les personnages. On comprend aisément les sentiments des personnages, on peut se fonder dans leur vie, dans leur pensée, dans leur douleur. Par ailleurs, le livre est très sinistre, très noir, il ne faut pas avoir l’estomac accroché pour lire ça, mais c’est fort conseillé. On peut lire des passages horribles, mais, l’histoire garde ses mystères et ses bonnes surprises. On découvre à chaque page un monde plus agréable encore qu’avant. On est face à la véritable nature humaine grâce aux différents caractères, ils sont montrés par des vampires, mais on peut bien y voir toute l’horreur de l’humanité. Haine, jalousie, meurtre, désir, etc.

                On ne voit plus le monde de la même façon après avoir lu ce livre.


    votre commentaire
  • Écrit le 11/03/2015

    Les derniers jours de Pompéi de Edward Bulwar-LyttonEncore une fois, un livre lu en recherche d’informations pour un roman. Cette fois-ci, je l’avais déjà lu auparavant et j’ai eu le même sentiment que la première fois : Ce livre est long, ennuyeux et le titre est mal choisi.
    On s’attend à lire les « derniers jours de Pompéis » c'est-à-dire, quelque chose beaucoup plus accès sur le Vésuve. Mais il est à peine mentionné et son éruption dure à peine une dizaine de pages… Au lieu de cela, on a le droit à une tranche de vie banale et emplie de personnages que j’ai trouvé, personnellement, ignoble. Arbacès l’Égyptien est presque le meilleur personnage et le plus sain car il avoue ses travers. Les autres ne sont que des personnages égoïstes qui ne pensent qu’à eux sous des atours trompeurs.
    J’ai détesté aussi les longs apartés pour expliquer des personnages qu’on voit à peine ce qui alourdit le texte et ralenti encore la lecture.
    Une fois encore, je déplore l’excès de note de bas de page qui nous sort intempestivement de notre lecture.


    votre commentaire
  • Écrit le 19/07/2015

     

    La Quand un chat de gouttière raconte sa vie d'aventures titre la couverture. On n'a jamais vu quelque chose de si erroné... Parce qu'on se retrouve dans une situation où le chat parle comme un Humain. Référence à la télévision alors qu'il est chez un Humain pour la première fois, métaphore avec des choses qu'il ne peut connaître (jet-ski par exemple) ou encore des incohérences à foison (Surcouf dit ne pas avoir d'horloge et ne rien connaître de l'heure mais passe son temps à donner des horaires) Sans oublier tous les sauts dans le futur (comme vous le verrez, ce sera la dernière fois ; je l'apprendrais plus tard ; etc.)

    Le style de l'auteur n'est pas mauvais en soi. Il est mauvais dans l'optique qu'elle joue un chat. Et que le chat est présenté de façon bien trop anthropomorphique. Il pense comme un Humain, plus préoccupé par son apparence contre chose, il passe d'un état animal à un état où il étale une science qui est techniquement impossible à avoir pour un animal...

    C'est rare que j'arrête un livre en cours de route, c'est plus rare encore que je l'arrête avant d'avoir atteint la moitié mais je n'aurais pas pu aller au bout de cette histoire tant elle m'énervait. Notez aussi la mère des chats qui s'amusent à leur dire comment elle s'est fait couvrir par plusieurs mâles. Et s'il est possible qu'une chatte accouche d'une portée où chaque père est différent, c'est un fait très rare que l'auteur aurait dû souligner au lieu de laisser entendre que c'était un fait commun...

     

    Petite note quant à la couverture qui présente un chat tigré gris alors que Surcouf est roux...


    votre commentaire
  • Écrit le 5 Novembre 2014

    Les mésanges de la Grande Marche de Gérard Delahaye6 minutes, c’est le temps qu’il m’a fallut pour lire cet ouvrage de trente pages. Sans compter les 5-6 dessins et les 2-3 pages blanches d’une écriture en 14 ou 16. Plus petit que A5… vous imaginez la taille du truc ?

    À vrai dire, je ne l’ai lu que parce qu’il y avait écrit « mésanges » dans le titre. Il n’y a rien à dire sur cette histoire. À part qu’elle est marquée roman sur sa couverture. Roman. Et quand j’ai vu le prix…

    Bref une petite histoire un peu sanglante (c’est un bon point !) qui nous apprends qu’on a besoin d’oiseaux ! Surtout d’adorables petites mésanges.

    Soit, si vous le lisez, je serais ravie d’avoir votre avis !


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique