• Écrit le 08 Juin 2016

    Les Naufragés de la Méduse de Jacques-Olivier BoudonLorsque j’ai reçu « Les Naufragés de la Méduse » de Jacques-Olivier Boudon, j’étais très contente. Je m’attendais à découvrir une histoire comme « Titanic » ou « Le Journal d’Anne Frank » à savoir, un roman qui retracerait les mésaventures du bateau d’une façon agréable avec des dialogues, un ou plusieurs personnes principal, bref, de quoi découvrir ce fait marquant, illustre, au travers une histoire narrée. D’autant plus que le quatrième de couverture se targue d’être un roman.

    J’ai été très vite déçue. Les premiers pages ont été pénibles et toutes celles qui ont suivis avec. J’ai fini par arrêté après avoir feuilleté parce que le problème est que c’est une sorte de bébé mutant et affreux entre le roman et le livre d’histoire. C’est bien trop proche d’un manuel historique pour nous laisser apprécier l’histoire et c’était agencé plus ou moins comme un roman ce qui nous empêche de pouvoir chercher des informations précises.

    Tout ce qu’on trouve sont des suites d’informations, que ce soit sur la famille des morts ou sur les morts eux-mêmes. Des milliers d’informations qui m’auraient déjà semblées de trop dans un livre d’histoire normale mais qui sont encore plus désagréable dans ce contexte.

    Le style de l’auteur, à proprement parlé, n’est toutefois pas gênant. S’il n’avait pas un condensé d’informations sans fin, il déploierait certainement son potentiel.


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  • Écrit le 13/08/2015

    Ma vie de Geisha de Mineko IwasakiJ'ai commencé cette histoire avec une certaine excitation, tenant à achever mes informations sur le milieu pour une nouvelle à venir. J'ai été déçue...

    La première chose que j'ai faite lorsque j'ai eu fini le livre (après avoir dormi !) fût de vérifier que cette Geiko (pour reprendre ces termes) existait bien. Parce que son histoire était emplie d'une irréalité dérangeante. Elle réussit presque tout ce qu'elle entreprend, elle agit contre les règles des geikos qu'elle vient de donner mais rien ne lui arrive. Malgré le fait qu'elle s'en prenne à ses clients, qu'elle est désobligeante... Et sur le fait de sa désobligeance, j'y reviens... L'histoire m'a énormément déplu par le caractère de ce personnage. Sûre d'elle, hautaine, mauvaise... J'ai eu plus d'une fois envie de lui donner des baffes. Surtout lorsqu'elle donnait des ordres à tout le monde dans sa jeunesse...

    J'ai été troublé par le manque de temporalité de l'histoire. Plus d'une fois, l'auteur revient en arrière sur un point, puis va dans le futur avant d'enfin revenir dans le présent. À un tel point que lorsque je lisais, j'avais un détachement constant ignorant qu'elle âge elle avait, où elle en était dans sa formation, etc.

    Bien que je connaisse l'univers, que je m'y connaisse dans le Japon, leurs us, leurs coutumes et, surtout, leurs noms, j'ai été constamment perdue. Certaines dénominations utilisées changeaient (comme le nom des "okobos" qui s'appellent autrement la première fois qu'on en parle).


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  • Que la bête meure... - Nicholas BlakeÉcrit le 15 Octobre 2016

     

    Voilà un livre qui me laisse dubitative d'emblée. Il se découpe en plusieurs parties et la première commence écrite à la première personne. Problème étant, même si on nous présente un auteur, le vocabulaire est beaucoup trop soutenu alors qu'il s'agit d'un livre que l'homme écrit pour lui. Il faut une certaine souplesse lorsqu'on se parle à soi-même, même si on a fait des belles lettres et qu'on en a l'habitude.

    Ensuite, si l'histoire n'est pas mauvaise, les éléments des enquêtes, ou comment les personnages y arrivent, m'ont toujours laissées stupéfaites. Comment un vieil homme peut se souvenir d'un détail d'il y a six mois de ce qui se passait ce jour-là à la télévision ? Comment des évènements à peine important peuvent à ce point le marquer ? Et quant à parler des arguments du héros pour ses enquêtes "j'écris des romans policiers". Ça m'arrive aussi, je ne suis pas une experte en ballistique pour autant.

    L'histoire est très improbable, nous perds avec des personnages qui s'entrecoupent et dont l'histoire est à peine effleurée.

    Je n'avais pas trouvé qui était l'assassin de la seconde enquête mais je n'en applaudis pas pour autant l'auteur car j'ai trouvé que la technique et les explications étaient moyenne. L'auteur ne se contente pas de nous duper avec quelques indices comme un bon roman policier le lui demanderait mais il nous dupe entièrement d'une façon que j'ai trouvé presqu'injuste.

    Enfin, j'ai trouvé le livre beaucoup trop long. Devoir subir tout le journal du héros sur la tentative d'assasinat de la Bête, voire une partie à la 3ième personne sur le déroulement de son plan pour finir retomber sur une nouvelle enquête pour achever le tout avec une longue résolution qui m'a laissée tant dubitative que lassée...

    Je m'arrête aussi par la case personnage pour souligner qu'hormis l'enfant qui est anarchique (mais dont l'auteur ne manquera pas de nous lancer un "il est fou" dans le visage pour espérer obtenir une explication tangible) tous les personnages sont détestables. On dirait des stéréotypes surjoués...


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  • Écrit le 10/05/2015

     

    Stupeur et Tremblements de Amélie NothombJe vais sans doute fâcher avec cette critique. Mais, pour moi, ce livre est de loin le pire de Amélie Nothomb. Elle souhaiterait qu'on la plaigne ? Moi je n'ai que du mépris pour elle au travers de ce livre. Je ne saurais pas que c'est une auto-biographie, je me demanderais comment on peut faire un personnage aussi odieux.

    Amélie Nothomb n'est pas à plaindre. Tous ses déboires, elle les provoque. Elle fait des pitreries au sein d'une entreprise japonaise et, elle qui aime tant le pays, ne s'en rend donc pas compte que c'est un affront à la nation ? Elle agit comme une idiote dans l'espoir qu'on laisse couler puis vient pleurer qu'on la prend pour une incapable. Pire, elle nous montre qu'elle a un orgueil haut-placé. Que ce soit lorsqu'elle dit vouloir être Dieu, lorsqu'on la descend plus bas que Terre et qu'elle persiste à se prendre pour une idyllique personne ou à la fin quand elle espère qu'on lui dise qu'elle n'est pas en faute.

    Moi, j'éprouve de l'antipathie pour cette auteur. Renforcée encore par la lecture de ce livre qui devrait la faire passé pour une victime...


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  • Écrit le 2/06/2015

    Une histoire sur une loutre.
    Tarka la loutre de Henry WilliamsonComment ne pas sauter dessus ? Maman me l'avait ramenée de son travail, sûre que je bondirais de joie.
    J'aurais aimé le faire.
    Le style de l'auteur est très lourd. Tellement que j'ai été perdue à plusieurs reprises et que je ne comprenais pas ce qu'il se passait d'un moment à l'autre. À vrai dire, même dans le comportement des "personnages" l'auteur est assez fouilli. Ils reviennent sur leurs idées puis repartent dessus sans qu'on ne comprenne pourquoi.
    J'ai arrêté le livre au milieu mais je suis tout de même aller lire la fin et... je n'ai absolument aucune idée de ce que la fin signifie. Non pas car il me manque des passages mais parce que la fin est très floue... (après, ça peut être un choix de l'auteur et en ce cas, c'est juste un choix qui ne m'a pas plu)
    Ensuite, le livre est beaucoup trop descriptif. Au lieu d'un "il sauta dans l'eau" on trouvera un long "il arqua ses pattes grises, pris de l'élan sur la berge mouillée et bondit dans la rivière avec fracas" (non ça c'est mon style, je n'ai plus le livre sous la patte mais ça vous donne une idée)
    Finalement, le livre se veut scientifique... Ce n'est pas un mal, c'est un bien d'apprendre plus de choses sur les loutres. Et si je n'ai rien appris car j'ai étudié les mustélidés... j'ai trouvé beaucoup d'informations erronées au contraire...


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  • Écrit le 22 Septembre 2015
     

    U4 - Stéphane de En général, je cherche toujours les avantages d’un livre que je n’aime pas. Dans ce cas-ci, ça n’a pas été aisé… Le style est bon, mais plus je lisais, plus il s’essoufflait et m’agaçait. Néanmoins, bon point qu’on ne peut négliger : l’histoire se lit très vite.

    L’un des gros problèmes du livre, plus que sa platitude (mais j’y reviendrai), c’est son manque de cohérence navrant. Pour commencer, nous n’avons presque jamais d’explications sur quoi que ce soit. Pourquoi l’armée revient subitement s’occuper de Lyon alors qu’ils sont restés à distance auparavant, d’autant plus qu’à la lecture c’était pour une raison banale ; pourquoi le drone les laisse alors qu’il serait tellement plus simple de les tracer ; etc.
    Je pourrais en citer bien d’autres mais ça ne ferait que dévoiler trop d’éléments de l’intrigue. Toujours est-il que ce manque d’explication renforce le sentiment d’incohérence, comme le fait qu’ils prennent une voiture juste quand la loi martiale passe ou encore que l’armée ne sache pas aller plus vite que des adolescents blessés qui sont à pied…
    Ajoutez à cela que si les parents ont un métier, les enfants savent automatiquement faire la même chose et avec brio. Ce livre nous apprend d’ailleurs que si on a été soigneur sur un jeu vidéo, on sait le faire dans la vraie vie, dixit le livre lui-même.

    Mis à part les incohérences qui m’ont hérissé le poil, je ne peux que parler de la personnalité des personnages… Ou plutôt de la personnalité de Stéphane. Parce qu’à part elle, tous les personnages sont plats, vides, ne nous donnent aucun élément pour les connaître, pour nous attacher à eux…
    En effet, Stéphane est décrite comme « une dure à cuir » mais au prime abord on découvre une sorte de petite fleur qui se fait aisément des amis et que tout le monde aime. Elle a bien de temps en temps des passages plus violents mais qui paraissent étranges, qui détonnent… Il s’agit même d’un personnage incroyablement plat lorsqu’elle n’est pas tout simplement hautaine. Elle se prend pour quelqu’un de supérieur et s’énerve lorsqu’on n’est pas de son avis, c’est tout ce que j’ai retenu du personnage.
    Outre cela, elle a un gros problème dans son évolution. Non seulement elle passe d’une amourette à l’autre sans nous dévoiler le moindre sentiment mais, lorsqu’à la fin, on nous dit qu’elle a changé j’ai simplement eu l’impression que, une fois encore, elle a juste eu un brusquement de personnalité temporaire.

    En conclusion… le livre est plat, truffé d’incohérence, les personnages sont mous et suivre Stéphane a été une véritable horreur. D’ailleurs… Après avoir fini le roman, j’ai lu les extraits des autres tomes… En seulement 5 pages, ils m’ont bien plus séduite et m’ont semblé plus profonds que tout ce que je venais de lire…

     


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  • Écrit le 11 Novembre 2015

    U4 - Yannis  de Florence HinckelJ'avais été très déçue de U4 - Stéphane, tant à cause du style que du caractère du personnage. Mais U4 - Yannis fut un véritable délice ! Bien sûr, il y avait quelques petits problèmes. J'ai par exemple remarqué que l'auteur survolait beaucoup d'évènement qui étaient rapidement décrits, surtout lorsque son personnage interagissait avec ceux des autres auteurs, comme si elle s'était dit qu'elle n'avait pas à le faire, qu'on le lirait dans les autres versions... Ce qui est, à mes yeux, très dérangeant.

    J'ai beaucoup aimé l'angle abordé par l'auteur de faire voir des fantômes à son héros, et de le faire agir de façon un petit peu schizophrénique. J'ai juste regretté que cet aspect très intéressant d'écriture s'étiole au fur et à mesure de l'histoire pour finalement disparaître...

    Le personnage en lui-même est intéressant et appréciable, même si à certains moment il m'ennuyait quelque peu. Enfin, je dirais que même si le style finit par rapidement s'essouffler, j'ai passé un bon moment. Il m'a donné envie d'essayer de lire les deux autres livres histoires de finaliser la série.


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  • Écrit le 19/11/2015

    Une main encombrante d'Henning MankellUne main encombrante d'Henning Mankell est une histoire qui se lit rapidement avec de très petits chapitre qui nous permette de faire des pauses très souvent. L'histoire reste en tête, ce qui est pratique lorsqu'on la lit sur la durée, et le style bien que simple demeure très agréable. Même pour moi qui n'avait jamais lu une seule enquête de Wallander, je n'ai pas été perdue car on nous réexplique ce qu'il en est d'une façon qui est, je pense, pas trop lourde. C'était une petite balade que j'ai beaucoup apprécié mais qui ne me laissera pas un sentiment impérissable.

    Peut-être aussi parce que nous entrons dans un genre de policier que je n'aime pas trop... Celui où on ne peut pas découvrir qui est le coupable. On suit l'enquête, on apprend un peu comment ça se déroule, comment est la vie de Wallander mais rien ne nous permet de deviner qui sera le coupable au final. Si le chemin était très plaisant, je n'aime pas le sentiment d'être une simple spectatrice dans un roman policier.


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  • Écrit le 2/02/2015

    Une place à prendre, J.K RowlingLorsque l’on m’a confié de ce livre de J.K Rowling en me précisant « y a pas beaucoup d’histoire » j’étais tout de même confiante. C’était un ouvrage de J.K Rowling avec sa plume si subtile et celle qui a écrit une des sagas que j’ai le plus aimé. Le résumé disait « une satire de la société avec humour noir ». Étant fane de l’humour noir, j’étais de plus en plus confiante !

    Mais lorsque j’ai ouvert le livre, j’étais de plus en plus désorienté. Je ne sais pas ce qui m’a marqué en premier : Le sexe omniprésent même lorsqu’on n’en a pas besoin ? Être jeté dans un univers sans aucun préambule à devoir se dépatouiller dans toutes ses relations où on se sent intrus, voyeurs ? On passe tellement d’un personnage à l’autre, d’un point de vue à un autre, que ça devient très compliqué de s’attacher à un personnage en particulier. D’autant plus lorsqu’ils semblent eux-mêmes interchangés leur personnalité selon les protagonistes avec qui ils évoluent (vous allez me dire que c’est un fait, qu’on agi comme ça en vrai mais cette véracité est plus handicapante qu’autre chose en l’état.)

    Pour moi, il y avait bien trop de personnages. De plus, ils sont appelées par leurs proches avec des surnoms (positifs ou négatifs) ou encore par leur nom de famille ce qui nous trouble d’autant plus. Pire encore quand les personnalités de deux individus semblent se confondre.

    N’étant déjà pas une grande fane de tranche de vie, je lisais cette histoire avec un certain ennui que même la plume experte de Madame J.K Rowling ne pouvait relever le niveau. Elle m’a tout de même entraîné à plus de 400 pages dans son ouvrage. Oui, je n’ai pas fini le livre. Mais lorsque je me suis retrouvée à un chapitre en train de me dire « Andrew est le fils de Simon ? Hein ? C’était pas le fils de Colin ? … Mais alors c’est qui Colin ? » je me suis résolue à l’idée que lire ce livre était trop difficile pour moi. Oui, je n’ai pas la mémoire des noms. Oui, pour moi, Colin et Simon sont des noms trop proches. Peut-être que c’est un peu de ma faute si je n’ai su apprécié ce livre.

    Mais, pour moi, il n’y a aucune satire de la société. Elle est simplement jetée tel qu’elle. Une personne qui se contente d’ouvrir les yeux pourrait voir à quel point toutes ses relations sont proches de celles de notre voisinage. Certains diront « donc elle a réussi ! », moi je répondrais seulement « une simple tranche de vie » car je n’ai pas trouvé la plume de J.K Rowling cynique plus que cela. Elle ne nous aide pas à nous rendre compte du ridicule de notre société, elle l’a dépeint simplement dans des aventures qui sautent d’un personnage à l’autre. Avec peut-être un peu trop de personnage.

    Bref. Une place à prendre n’est pas un roman pour moi mais je serais ravie de lire un autre ouvrage de J.K Rowling si l’occasion se présente. Cet avis, un tantinet tranché, n’est que mien et je serais ravie d’avoir le vôtre.


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