• Un ingrédient perturbateur

    Cette histoire a été écrite dans le cadre d'un concours sur l'Irlande, l'Écosse, le Pays de Galle et l'Angleterre. À la base, le trèfle, l'hermine, le chardon et... un dernier élément devait s'y retrouver. Depuis, l'histoire a été remaniée.

    Nollaig O'Ceallaigh, en tant qu'irlandais, était forcément le personnage de prédilection pour cette histoire.

    /!\ Même si j'utilise Nollaig cette histoire n'a absolument aucun rapport avec Claddagh /!\

     



     

     

     

    Un ingrédient perturbateur.

     

           

    Hermelin Stoat venait de terminer une potion de sa concoction. La main tremblante, dû à son grand âge, elle remplit plusieurs fiole d’un liquide d’un rose fuchsia fluorescent. Elle pouvait s’estimer heureuse d’être réputée dans la région parce que jamais on n’aurait voulu boire quelque chose de si… singulier.
    La porte de sa maison s’ouvrit alors qu’elle terminait de vider son chaudron. Il était vieux, cabossé de partout, le métal noir avait grisé par endroit, sans compter qu’il y avait plusieurs restes de potions qui avaient accrochés dans le fond. C’était presque surprenant que ses créations n’aient pas une horrible couleur.
    - Hermy. Chuchota une femme de son âge.
    Toutes deux paraissaient avoir la soixantaine, voire même plus. Les rides marquaient leur visage, quoi qu’il se passe. L’invitée avait teint ses cheveux blancs en un rouge violent et agressif tandis qu’Hermelin laissait la nature faire.
    La femme vint rejoindre son amie en voyant qu’elle traînait un chaudron derrière elle. Plus grand que celui qu’elle avait maintenant, il était toutefois en étain et semblait bien résistant.
    De plus, Hermelin n’avait pas le droit de faire la fine bouche quand elle voyait ce qu’il lui restait. Elle aurait préféré un gabarit comme celui-ci qui ne devait être guerre plus grand qu’une grosse marmite.
    - Merci bien. Soupira Hermelin avant de venir prendre le chaudron.
    Il faudrait qu’elle se défasse de l’ancien, par ailleurs.

    Nollaig O’Ceallaigh venait de raccrocher son téléphone. Il se retenait difficilement d’exécuter une petite danse de la joie. Depuis trois ans qu’il était diplômé d’une célèbre école de cuisine, c’était la toute première fois qu’il avait l’opportunité de montrer son talent à des restaurateurs de renom.
    Trois avaient consentis à se déplacer pour goûter sa cuisine. Un honneur autant qu’une crainte. Dans trois jours, ils seraient dans son salon, s’attendant à manger quelque chose de suffisamment raffiné pour que l’un d’eux le trouve assez doué pour avoir une place dans leurs cuisines.
    Pour Nollaig, il n’était plus question de perdre une seule seconde. Il devait choisir ce qu’il allait faire à manger, réserver les ingrédients, préparer sa maison. Il ne pouvait même pas prendre le temps d’appeler son meilleur ami pour lui apprendre l’heureuse nouvelle.

    Quelques heures plus tard, il était dehors, passant de particulier en particulier. Il préférait de loin un boucher traditionnel aux achats en supermarché.
    Puisqu’il faisait un peu froid, il avait mit un bonnet blanc sur ses cheveux bruns clair, presque châtains, qui avaient tendance à être indiscipliné, quoi qu’il essaie de faire. Ça faisait bien longtemps qu’il avait cessé d’essayer d’y passer un peigne.
    Ses courses faites ci et là, Nollaig entreprit de revenir à la maison, se disant que, finalement, il aurait bien le temps d’agacer tous ses amis en leur racontant que son rêve était à seulement un doigt de lui. Fallait-il encore l’atteindre. Seulement, il avait la volonté nécessaire pour le faire.
    Il s’arrêta au bout milieu de l’avenue, son regard venant d’être attiré par un vieux chaudron comme sa mère en avait dans leur petite maison de sa patrie natale : l’Irlande. Il ne se souvenait que de la France, où il avait émigré, avec sa famille, quand il n’avait que quatre ans, pourtant il aimait profondément l’Irlande.
    Ainsi, il ne résista pas à l’envie qui le poussa à s’approcher du chaudron. Il était bossé et endommagé pourtant, il lui paraissait parfait. Il le couvait d’un œil presqu’amoureux. Des marmites pouvaient être largement suffisantes mais il rêvait d’user de chaudron de ce genre. Il pourrait se croire dans un conte de fée. S’imaginer faire des potions dont lui seul connaîtrait le secret.
    - Oui ? Lui parvint une voix vieillotte.
    Il leva les yeux, tiré de sa rêverie. Il afficha alors un sourire à la vieille dame qui lui faisait face.
    - Ce chaudron… il est à combien ? S’enquit-il.
    La femme lança un regard à son vieil ustensile de travail qu’elle devait emmener à la ferraillerie. Elle pourrait peut-être en tirer un bon prix qui rendrait le coût du nouveau chaudron plus équitable.
    - Il n’est pas… Commença-t-elle.
    - Laisse-lui donc. Intervint son amie. Voit comme il a l’air tout triste de ne pas l’avoir.
    - S’il n’est pas à vendre, je comprends. Jura Nollaig.
    - Mais non, mon petit. Fit la femme aux cheveux rouges flashant, lui prenant la main. Il irait à la destruction sinon. Vous pourriez en faire bien meilleur usage.
    Hermelin retint difficilement un soupir. Elle se tourna vers Nollaig à qui elle offrit son plus beau sourire édenté.
    - Vous pourrez me l’acheter à soixante euros, soixante à une condition.
    Nollaig, qui s’était mis à sourire, prit une moue bien qu’il l’écouta.
    - Il faudra bien le laver… et faire très attention.
    - J’y ferais attention. Jura-t-il.
    Hermelin Stoat eut un léger sourire pendant que son amie continuait de tapoter la main de ce jeune homme à peine âgé de vingt et un an. Nollaig récupéra sa main afin de prendre son portefeuille d’où il sortit l’argent demandé. Il le tendit à la femme qui le prit avec un faible sourire.
    Nollaig se saisit du chaudron qu’il monta difficilement sur son épaule, c’était bien plus lourd qu’il n’y paraissait.
    - Merci infiniment.
    - Merci à vous. Répondit l’amie d’Hermelin.
    Nollaig sourit puis leur fit signe de main avant de partir vers sa petite maison. Il arriva après une dizaine de minutes mais il aurait juré qu’il avait supporté ce chaudron sur son épaule depuis bien plus longtemps. Il entra dans la maison puis vint porter le chaudron dans sa salle de bain afin de le nettoyer de fond en comble.
    Il n’aimait pas ça, néanmoins, il avait été de corvée « plonge » pendant plus de six ans. Il savait comment il fallait faire pour astiquer et rendre aussi brillant qu’au premier jour.

    Le jour fatidique arriva finalement, Nollaig avait mis de vieux vêtement pour pouvoir cuisinier, bien qu’il n’était pas habituel qu’il se salisse. Le risque n’était pas à prendre, vu les enjeux.
    Il avait lavé toute la maison hier, elle brillait. À l’inverse du chaudron dans lequel il restait quelques traces d’anciennes potions. Mouillé, il semblait propre, malheureusement ça s’était avéré faux une fois sec. Nollaig n’avait jeté qu’un vague coup d’œil à ce chaudron qu’il avait installé au-dessus de son feu à bois. Il avait envie de cuisiner rustique. Quitte à montrer ses capacités pourquoi ne pas dire « j’ai fait ça dans un chaudron ».
    Puisqu’il devait également montrer ce qu’il aimait faire pour que les trois hommes puissent partir sur de bonnes bases, il avait décidé de leur cuisiner un ragoût irlandais. Son fameux irish stew. C’était la première chose qu’il avait cuisiné, à force d’amélioration, il avait finalement une version de ce plat qui plaisait à tout le monde.
    Tout du moins, il n’avait jamais eu de personnes qui déchantaient lorsqu’elles goûtaient ce ragoût.
    Il vint alors mettre de l’eau dans son chaudron puis il alluma le feu dessous. Il entreprit alors de couper sa viande puis les légumes. Alors qu’il s’occupait avec soin de cette découpe, le crépitement du feu envoya une bûche contre le mur. Rien de bien inquiétant, mais un impact suffisant pour que les chardons qui étaient au-dessus de l’âtre ne tombent dans le liquide.
    Ayant entendit un clapotis d’eau, Nollaig tourna la tête vers la marmite de fortune. Il vit que quelques bulles se formaient à la surface. Il crut que c’était signe que l’eau entrait en ébullition. C’était un peu tôt mais comment aurait-il pu ne serait-ce que deviner que le chardon était un élément qui entrait en réaction avec le reste de potion qu’il y avait dans le fond ?

    Nollaig avait fini de couper les ingrédients pour son ragoût, celui-ci mijotait tranquillement, parfumant toute la maison d’un doux fumet.
    Il en profitait alors pour préparer la table. Il mit une nappe blanche, mit trois assiettes à soupe, des couverts puis décora sommairement la table avec une figurine de vache ou quelques rappels du repas avec des aliments en plastique, vestige de jeu d’enfant.
    Il sortit pour cueillir quelques trèfles dans son jardin, si on pouvait appeler ça ainsi, qu’il vint mettre dans un verre d’eau qu’il posa sur la table. Sa décoration finie, il vint dans la cuisine pour goûter son plat. C’était à cet instant qu’il saurait quels ingrédients manqueraient.
    Il ajouta un cube de bouillon et quelques épices avant de filer dans sa chambre, enfin satisfait. Il commença à se changer seulement, il se sentit étrangement ballonné. Il fit une moue mais continua de s’habiller. Il n’avait pas le temps de se plaindre de pauvre maux de ventres.
    Seulement, alors qu’il enfilait son jeans, plutôt moulant, il sentit une résistance. Il fronça les sourcils et tourna la tête. C’est alors qu’il vit s’agiter une queue brune. Un rire nerveux l’attrapa alors qu’il se jurait que ça ne pouvait qu’être une hallucination.
    Il toucha cette queue tout en se disant qu’une hallucination n’était pas forcément une bonne nouvelle.
    Il fronça les sourcils en touchant les poils duveteux. La queue s’agita encore, reliée à lui, visiblement. Il sentit comme une brique dans sa gorge alors qu’il se tournait vers la glace. Il put alors voir des oreilles qui remuaient.
    - Quelle… merde ! Soupira-t-il.
    Il agita la queue, les lèvres serrées.
    Il jeta son pantalon, préféré, au sol puis attrapa un pantalon plus ample qu’il enfila. Il glissa sa queue dans une des jambes du pantalon. Il s’attendait à avoir mal mais la queue était juste très touffue puisqu’elle se plaqua contre la jambe de Nollaig. C’était tout doux. Il ne s’y attarda pas, préférant trouver un bonnet qu’il enfila, cachant ses oreilles. Il n’arrivait pas à croire que ça puisse lui arriver en un jour si important.
    Et pourquoi ?
    Il sentit les poils de sa queue se hérisser, c’était déjà bien connecté à lui.
    Nollaig ne voyait qu’une seule explication logique du fait qu’il se soit transformé en semi-furet. Il était ballonné depuis qu’il avait goûté son plat. C’était la seule chose qu’il avait mangé depuis hier matin si on ne comptait pas une tasse de thé, irlandais, mais c’était un paquet qu’on lui avait ramené voilà déjà trois mois et qu’il usait tous les jours.
    Il s’empressa de descendre dans la cuisine et il ôta le chaudron du feu, se brûlant par la même occasion. Il serra les dents mais se rendit dans le jardin où il fit quelque chose qu’il détestait profondément : gâcher de la nourriture.
    En effet, il renversa le chaudron, laissant la nourriture se rependre dehors. Il se serait bien baffé lui-même s’il ne s’était pas déjà suffisamment puni en attrapant les attributs de furets.
    Nollaig fit la moue puis il revint dans sa cuisine. Il éteignit le feu, abandonna son chaudron dans un coin puis entreprit de faire un porridge aux pommes. Il n lui restait pas beaucoup de temps avant la venue des trois restaurateurs. Le plat restait irlandais dans sa préparation mais il n’avait rien de bien fameux.
    Il s’obligea toutefois à faire ce repas, dans une marmite normale, et s’assura qu’il était bon lorsque la sonnerie de la porte retentit.
    Il sentit ses oreilles se rabattre en arrière alors qu’il coupait le feu. Il inspira de l’air puis vint ouvrir la porte, affichant un sourire.

    Les trois restaurateurs étaient enfin là, tous trois devant un bol de porridge. Ils fixaient tous cette nourriture l’air de se demander si c’était bien ce qu’on leur servait. Nollaig avait la tête basse, essayant de calmer les tressautements de sa queue. Il avait déjà suffisamment honte de son plat pour qu’il ne paraisse d’autant plus bizarre.
    - C’est… intéressant. Dit l’homme à droite.
    - C’est le mot que je cherchais. Fit celui à gauche.
    Nollaig fit un pâle sourire. Il sentait ses oreilles de furets plaquées contre sa tête. La gêne grandissait au fur et à mesure dans son corps.
    Il se sentait honteux. Non seulement il ratait sa chance, son rêve… mais il avait aussi prévenu tous ses amis ! Il ne doutait pas que son meilleur ami avait déjà acheté le champagne. Pire, il avait certainement déjà invité tout le monde pour célébrer sa réussite.
    Quelle réussite ?
    - Vous êtes un bon cuisinier. Dit l’homme du milieu cassant le silence uniquement perturbé par le bruit désagréable de mastication.
    - Merci.
    - Seulement…
    Nollaig sentit ses oreilles animales se plaquer d’autant plus contre son crâne. À croire qu’elles voulaient essayer d’y entrer. Le bas de son pantalon était agité de temps en temps par le bout de sa queue qui tressautait.
    - Ce n’est pas digne d’être dans mon restaurant. Dit celui du milieu.
    - Ça ne montre pas votre valeur. Expliqua celui de droite.
    - C’est un peu… simple. Termina le dernier.
    Nollaig opina. Il n’aurait pas pu expliquer pourquoi est-ce qu’il avait fait un tel plat. Il priait mentalement pour qu’on ne lui demande pas.
    - Désolé… de vous avoir déranger.
    - Contretemps ? Demanda celui de droite.
    Nollaig acquiesça, les joues rouges.
    - Vous étiez prévenu bien à l’avance.
    Nouvel hochement de tête. Nollaig avait l’impression qu’il allait se liquéfier sur place. Il attendit toutefois patiemment que les hommes ne partent, subissant leur critique tantôt bonne, tantôt mauvaises. Le plus douloureux restaient les critique. Surtout sur un travail aussi exécrable.
    Il attendit quelques secondes avant de sortir sa queue d’furet de son pantalon parce que ça le chatouillait quand même. Il ôta le bonnet qu’il jeta sur une chaise puis il sortit dans le jardin pour laver.
    Il se figea alors qu’il fixait les herbes. Il y avait une multitude de semi-furet. Il pouvait voir un furet avec des ailes de papillon qui volait de plantes en plantes, allongeant une trompe. Ou encore un furet qui rampait sur le sol, sans pattes, une coquille sur le dos.
    - Sombre abruti ! Siffla une voix.
    Nollaig sursauta avant de se tourner vers la personne qui avait parlé. Il s’agissait de la vieille femme qui lui avait vendu le chaudron. Elle était passée par la barrière de côté. Nollaig fit la moue en la voyant entrer de la sorte chez lui.
    - Oui, toi ! Grogna-t-elle en venant vers lui.
    - Il y…
    - Je t’ai dit de faire attention ! Tu ne pouvais pas prendre garde ? Je t’ai dit de laver le chaudron.
    - Je l’ai fait ! Répliqua Nollaig.
    - Mal, visiblement. Souffla la femme, cruellement.
    - Vous auriez pu le faire aussi ! Vous vouliez bazarder ce chaudron ! Eux aussi aurait pu mal le lavé ! Et ça aurait été pire encore !
    - Pire que ça ?! Hurla-t-elle d’une voix enraillée.
    - Ben oui ! Répliqua Nollaig en ramassant l’escaret qui grimpait sur sa chaussure. Ils le recyclent le fer, dans les ferrailleries !
    Hermelin se figea. Elle se calma, redevenant tout à coup calme.
    - Vous avez raison. Excusez-moi… Mais vous restez stupide d’avoir déversé la potion.
    - C’était un ragoût.
    Stoat lui fit brutalement signe de se taire. Nollaig fit la moue, se retenant de lui tirer la langue comme un gamin. La femme s’avança, regardant toutes ses semi-furets qui grouillaient.
    - Qu’avez-vous fait comme ragoût ?
    - Irlandais… agneau, pomme de terre, carotte, oignons… j’ajoute du poireau…
    Hermelin s’avança puis prit quelque chose sur le sol.
    - Chardon. Dit-elle en l’agitant sous le nez de Nollaig.
    - … Il a dû tomber…
    - Une chance pour vous que vous êtes le seul à en avoir mangé. Ricana Hermelin.
    - Pas vraiment le seul. Marmonna Nollaig.
    Il reçut un regard glacial de la part de la femme qui inspectait le sol, essayant de ne pas écraser d’insectret. Ce n’était pas facile, il y en avait tellement qui déambulaient sur le sol. Y compris des araignéret.
    - Ce sera facile à défaire, encore heureux. Soupira-t-elle.
    - Ah ! Fit Nollaig.
    - Pas pour toi, pauvre imbécile !
    Il fit la moue en la regardant, faisant attention à ne pas serrer la main sur l’escaret. Hermelin claqua des doigts et ce fut un escargot qui se baladait sur la paume de Nollaig. Celui-ci regarda toutefois par-dessus son épaule, espérant que sa queue avait disparu aussi. Mais elle était bien là, s’agitant.
    - Voilà ta punition… tu resteras à moitié furet. Bon courage. Sourit Stoat avant de se tourner et de repartir, marchant cette fois sur les insectes.
    Nollaig feula vers elle. Il sursauta, surpris de cette réaction qui était loin d’être humaine.
    Il secoua la tête pour essayer de se calmer avant de retourner dans la maison. Il déposa l’escargot sur une surface plane. Le gastéropode remarqua la carotte vers laquelle il se déplaça aussi vite que possible. Nollaig la lui mit sous les antennes alors qu’il sortait son téléphone et composait le numéro de son meilleur ami.
    - Nollaig ?! Alors, alors !
    Nollaig jura avoir entendu un bouchon de champagne voler dans un bruit sourd. Il fit toutefois mine de ne pas avoir entendu pour ne pas être attristé.
    - Je leur ai fait du porridge aux pommes.
    - Du… hein ?
    - J’ai eu un petit souci de dernière minute, j’ai dû changer de plat…
    - Tu voulais bien faire ton Irish Stew ? Demanda son meilleur ami, presqu’hystérique.
    - Oui, oui. Mais…
    - C’était quoi le souci ?
    Nollaig se dit qu’il devrait apprendre à laisser son interlocuteur parler seul jusqu’à ce qu’il retombe sur terre, c’était souvent le problème avec son meilleur ami.
    - Je suis… devenu à moitié Furet…
    - Hein ?!
    - Assieds-toi, je te raconte.
    Il entendit son ami se laisser tomber dans un divan. Il agita les oreilles. Son corps s’était vraiment habitué à ces nouveaux attributs.

     


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