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BIENVENUE à tous les angelots !!
Vous êtes ici dans mon nid ! Un site qui regroupe tout ce que je fais de mon temps libre. Tout ce que je considère malgré tout comme une part importante de mon travail !
Au rendez-vous :
- Critique (généralement littéraire)
- Nouvelles
- Romans
- Dessins (généralement en rapport avec mes écrits)
- Et tous les déboires possibles et inimaginables dans cette belle aventure qu'est l'écriture !
Je suis une auteur passionnée qui estime que son travail est certainement l'un des plus merveilleux au monde. Mais qu'est-ce qu'il y a de plus beau que pouvoir faire ce qu'on aime ?
Malgré tout, j'ai une confiance au raz des pâquerettes ce qui ne m'empêchera jamais de faire ce que j'aime !
En écrit, j'affectionne particulièrement le fantastique (entre autres parce que j'adore tout ce qui touche à la mythologie et à la féérie), et du glauque. Même si j'aspire à offrir du rêve, j'aime bien mener la vie dure à mes personnages. Mais ils me le rendent bien !
Quand bien même je n'aime pas trop les tranches de vies et les romances, il m'arrive d'en faire si l'histoire et/ou le message le demande. J'aime beaucoup aborder des sujets sensibles, pour faire réfléchir mes lecteurs. Pour me faire réfléchir.
Enfin, j'ai l'habitude de faire un million de recherches pour chaque histoire.
Mes objectifs:
- Écrire Sidéral(une saga d'Anges et Démons)
- Écrire Claddagh (une saga ouverte sur un semi-furet (mon bébé !))
- Faire redécouvrir la mythologie d'ici et d'ailleurs
- Aider les mustélidés à conquérir le monde !!
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Par Angelscythe le 3 Janvier 2016 à 02:41
Et voici mon second roman, Avoue que tu m'aimes !! Enfin !!
Attention ! Ce livre contient des scènes homosexuelles (mais rien de sexuel !)
Vous pouvez vous le procurer chez moi
- Au format papier à 16,99 € + frais de port (sauf si vous venez jusque chez moi alors ce sera + frais d’essence/transport)
- Au format PDF à seulement 9 € (et sans frais de port !!)
[Extrait]
Prologue
- Numéro 251 ? questionna une voix, cassant la quiétude de l’endroit.
Un bruit dérangeant vrombissait constamment, comme si un tuyau empli de volts passait hors d’une gaine protectrice.
Lentement, des yeux s’ouvrirent et fouillèrent le local à la recherche de la plus infime trace de lumière.
Il n’y en avait aucune.
Même en provenance de ce son désagréable. Il aurait pourtant juré qu’il serait accompagné d’un miroitement.
Mais rien.
Finalement, un rectangle apparut dans le noir, libérant un éclat trop vif. Une silhouette se détacha. Ça devait être un homme. Il ajusta ses lunettes sur son nez puis s’avança vers la petite forme installée dans un fauteuil.
- Numéro 251… bien le bonjour.
- Je suis pas…
- Silence ! Je parle ! Numéro 251…
Il sursauta, sortant de son sommeil de la façon la plus désagréable qu’il soit. Il se passa les mains sur le visage puis tourna la tête vers le calendrier. Il eut un ricanement défaitiste en voyant que Noël approchait…Chapitre 1
- Non, non je ne veux pas ! protesta un adolescent.
L’homme continuait de pousser dans son dos en rigolant.
- Tu as dit que tu voulais le faire, non ? Et tu te débineras si je te pousse pas ! rit-il.
Il lui mit un coup de poing bourru dans l’épaule puis le bouscula vers une boutique dans l’artère principale. Dans la vitrine, de nombreux mannequins affichaient des piercings en tous genres et à de multiples endroits. Une figure plus importante, dans le coin de la devanture, en arborait dans le dos, entre les seins et dans le nombril.
Par cette immense baie vitrée, il était aisé d’apercevoir une grande blonde, les cheveux attachés en queue haute.
- Allez Sitael ! intima l’homme.
- Je vais le faire ! Je vais le faire !
- C’est ça ! rit encore son ami.
- Marshall, broncha-t-il.
L’aîné n’en eut que faire de ces suppliques étouffées et l’obligea à entrer à l’intérieur puis le conduisit vers la femme. Si Sitael détonnait dans cette boutique, Marshall y était à sa place avec ses bras tatoués à l’excès et ses piercings installés à chaque endroit qui pouvait en être paré. Il confirmait les clichés grâce à ses courts cheveux bruns, si gras qu’ils en paraissaient foncés, et sa barbe de cinq jours.
L’employée redressa le visage vers eux, souriant de toutes ses dents.
- Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? s’enquit-elle.
- C’est pour lui, sourit Marshall.
Sitael rougit, ce qui dénaturait étrangement sa peau bien trop pâle, et baissa ses yeux d’un bleu livide.
- Oui ? souffla la femme.
- Je veux… je… Pitié Marsh’… dis-lui.
Tremblant de tout son être, le cadet levait un regard de chien battu à l’adresse de son meilleur ami. Celui-ci lui frappa l’épaule, un large rictus étirant sa bouche tuméfiée.
- Il veut un piercing. Là.
Il pressa son doigt juste sous la lèvre de son camarade, à gauche. Celles de la femme s’étendirent, elle était toujours ravie de faire une vente. Elle s’éclipsa quelques secondes pour revenir avec un papier.
- Installe-toi, lis ceci et signe si tu es d’accord .
Sitael opina à peine. Son ami le dirigea vers une chaise où il l’aida à prendre place tant ses jambes flageolaient. Il resta même à son côté jusqu’à ce qu’il ait apposé sa signature au bas du document.
- C’est qu’une petite aiguille, y a pas à s’inquiéter ! réconforta-t-il.
L’employée revint vers eux, munie de gants. Elle affichait un sourire chaleureux.
- Tu es sûr ?
- O… Oui… répondit Sitael.
La femme l’entraîna vers le siège confortable sans se dépeindre de la bienveillance qui l’entourait. Elle le prépara rapidement mais avec professionnalisme alors que Marshall venait les rejoindre. Il offrit un sourire confiant à son ami.
- Je peux encore m’arrêter, dit-elle.
Elle tenait un bout de tissu imbibé de désinfectant, une aiguille pour percer et un labret en métal.
- Non… ça… Ça va…
- J’y vais, informa-t-elle.
Sitael ferma les yeux, ne voulant pas voir cette aiguille. La piqûre serait déjà suffisamment traumatisante pour lui. Il perçut une main d’homme sur son épaule et supposa que son meilleur ami le soutenait. Il s’en sentit revigoré et attendit l’impitoyable douleur.
- C’est fini, lui parvint finalement la voix féminine.
Son client rouvrit les yeux, tremblant. Il marmonna un merci étouffé et se redressa. L’adulte l’aida à se lever du siège et le déplaça vers le miroir accroché sur le mur d’en face. Sitael ne put réprimer un léger sourire : ce piercing argenté se mariait autant avec sa peau qu’avec ses cheveux noirs qui chatouillaient ses épaules.
Il paya la femme et la remercia une nouvelle fois avant de sortir. Il leva le regard vers le clocher d’une église et s’étonna de n’avoir subi que trente minutes d’enfer. Il tourna la tête vers Marshall qui lui frappa le dos en désignant une ombre au loin.
-La voilà, annonça-t-il.
Dans ce froid mordant, Sitael souffla dans ses mains pour les réchauffer.
Une silhouette fantasmagorique apparut devant eux en courant, ses longues boucles châtain virevoltant autour de ses membres qui voyaient si souvent le Soleil. Craignant qu’elle ne s’effondre, l’adolescent s’empressa de combler la distance entre eux. Il l’attrapa par la taille, sur le bord du trottoir, avant qu’elle ne vacille sur le verglas.
- Shaniya, on allait venir te rejoindre, souffla-t-il, inquiet.
- Qu’est-ce que c’est que ça Sitael ? sourit-elle en effleurant le bijou sous sa lèvre.
- C’est mon cadeau de Noël… pour toi. Il te plaît ?
- C’est adorable de ta part, chuchota-t-elle, extatique.
Elle passa à nouveau ses doigts sur le labret, des étoiles pétillant dans ses yeux gris clair. Elle se pencha un peu vers lui, mouvement tacite pour qu’ils échangent un baiser. Chose qu’il lui accorda en la resserrant tendrement.
- Merci, souffla-t-elle.
- C’était r…
- Non. Merci ! insista Shaniya. Je sais que tu as peur des aiguilles !
Sitael la serra dans ses bras et embrassa son cou d’une façon des plus chastes. Marshall arriva enfin, les mains dans les poches. Il rigola grassement tout en tapant l’épaule de son ami.
- Hello sœurette !
- Salut ! Comment ça a été ? Tu aurais pu me dire que c’était ça, sermonna-t-elle.
- Tu étais censée rester à la maison, rappela Marshall en prenant une cigarette dans sa poche.
Il l’alluma, aspira de l’air nocif et cracha directement la fumée. Sitael attrapa sa petite amie et l’attira vers lui pour éviter qu’elle ne soit la cible des fumerolles pestilentielles. Leur aîné libéra encore un rire gras et tira une autre bouffée.
- T’en veux une ?
- Non, merci. Si je sens la clope quand je rentre à la maison… commença Sitael, le ton lourd.
- On va se boire une bière ? insista-t-il.
- Non, si je rentre chez moi en sentant l’alcool… amorça son ami.
L’homme grommela quelques insultes.
- Laisse Marsh’. Je te ramène chez toi ‘Tael ? questionna Shaniya.
- Je veux bien.
Sitael sourit, resserrant sa compagne contre lui.
- Je te rejoins après, informa-t-elle à son frère.
- Y a intérêt… J’espère bien manger, ce soir.
Elle opina du menton, prit la main de son partenaire et tous deux partirent vers la demeure de son amant. Ils marchaient sans bruit, de ce silence qui était juste confortable, qui faisait ressentir au centuple les sentiments échangés. Ils se souriaient de temps en temps, main dans la main.
Ils mirent un moment avant d’arriver devant une porte noire richement décorée de guirlandes multicolores. Une belle couronne de Noël trônait au centre de l’huis.
- Tu…
Sitael se tourna vers Shaniya et lui sourit. Il effleura sa joue, plongeant ses yeux dans les siens. Elle s’obligea à chasser la tristesse de son visage.
- Tu veux venir écouter des CDs chez moi ? Demain ? questionna-t-elle.
- Ça me ferait vraiment plaisir, chérie, mais demain je vais travailler jusqu’au soir.
- Oh…
Il ne résista pas plus de quelques secondes à ce regard tendre et larmoyant.
- Mais… tu n’as qu’à passer demain, on pourra se voir un peu… lui promit-il.
- Oui ? sourit la jeune femme.
- Ouais. Passe demain vers dix-huit heures, tu n’auras qu’à venir manger avec ma famille.
- Ta famille me déteste, soupira Shaniya.
Elle frôla le piercing du bout des doigts, le sourire revenant alors. Elle se blottit dans ses bras, profitant de son odeur douce de poire et de sa présence tant qu’elle le pouvait. Elle s’obligea ensuite à s’éloigner de deux misérables pas qui formaient un gouffre immense à ses yeux.
Elle sourit et fit un signe de main léger. Sitael lui en octroya un en retour jusqu’à ce que sa silhouette ne soit plus qu’une forme floue. Il rentra alors dans le hall.
À l’instar de la façade, la maison était gorgée d’ornements de Noël. Mais aucun n’était aussi majestueux et fantastique que le sapin qui surplombait une montagne de cadeaux. Sitael retint un rictus moqueur, dire qu’ils étaient à une dizaine de jours de cette fête commerciale.
La décoration se fondait avec de nombreuses effigies de saints ou de Jésus ainsi que de multiples croix. Et, bien sûr, une magnifique crèche en bois, avec des figurines de porcelaine, trônait sur une commode à hauteur de regard.
Sitael rentra dans la salle à manger, pièce qui était installée dans la cuisine. Au milieu des plans de travail, des armoires remplies de victuailles et de vaisselle se dressait une imposante table en chêne, pouvant admettre une dizaine de personnes. Elle était d’ailleurs accompagnée de douze chaises.
- Je suis là, maman… annonça le jeune homme sans grand entrain.
Une femme, lestée d’un certain embonpoint, se détourna de sa cuisinière pour se tourner vers lui. Ses yeux bleu océan s’horrifièrent dès qu’ils furent posés sur son enfant.
- Qu’est-ce que tu t’es fait ! s’écria la mère.
Elle lâcha les champignons qu’elle préparait pour sa tartufata .
Sitael toucha son labret et se sentit bête. Il s’était cru ingénieux en refusant cigarette et alcool pour que sa mère, véritable grenouille de bénitier, n’ait rien à lui reprocher sur seule base de l’odeur. Pourtant, il avait omis ce qui ornait sa bouche. Une chose presque impossible à cacher.
- C’est… C’est un piercing maman.
- Un piercing ? répéta la femme.
Elle le dévisageait comme s’il lui parlait dans une langue venue d’une autre planète.
- C’est… comme les boucles d’oreilles de Natalia. Mais… ailleurs…
Sa mère le regarda, l’air effaré.
- Un piercing ? ressassa-t-elle. Oh ! C’est une idée de cette fille !
- Maman, laisse Shaniya en dehors de ça… murmura Sitael.
- Non ! Non ! Déjà que tu ne veux plus aller à l’Église depuis que tu la connais ! C’est une envoyée du Malin pour te détourner du bien !
- Maman, elle est chrétienne ! protesta-t-il.
- C’est ce qu’elle te dit ! siffla la femme.
– J’ai arrêté de croire avant qu’on se mette en coup… essaya-t-il.
Sa mère agita sa cuillère en bois sous son nez, projetant de l’huile d’olive partout dans la cuisine. Sitael serra les dents et se détourna, filant vers les escaliers.
- Tu devrais arrêter de la fréquenter, cria-t-elle.
- Je refuse ! répliqua-t-il en montant les marches.
- Je suis sûre qu’elle est déjà impure, tonitrua-t-elle.
Le jeune homme s’enferma dans sa chambre, faisant claquer la porte avec violence. Façon brusque et illusoire de cesser cette conversation à sens unique.-----
Sitael, installé derrière une caisse de supermarché, revêtait un ensemble blanc rayé de rose. Il passait les articles d’une trentenaire sûre d’elle qui hurlait des ordres à son téléphone.
Le jeune homme releva la tête pour aviser la cliente. Elle était tellement investie dans ses braillements intempestifs qu’elle ne voyait pas le prix déjà affiché sur le moniteur.
- Madame… Madame… excuse-moi…
Elle lui décocha un regard noir et inséra sa carte dans la machine. Elle tapa son code et poussa un cri en entendant un petit bruit strident. « REJETÉ » annonça froidement l’écran d’affichage.
- Tu as encodé trop vite… expliqua Sitael, un brin embêté. Tu peux retirer ta carte, s’il te plaît ? questionna-t-il.
Elle lâcha un grognement guttural et retira sa carte, énervée. Elle attendit un moment, tapotant ses ongles horriblement longs sur le métal à côté de l’appareil, lançant des regards glacés à l’employé.
- Oui, deux minutes… un caissier empoté ! s’agaça-t-elle au téléphone.
Sitael ne réagit pas, habitué aux clients pressés, désagréables et impolis.
Dire qu’il avait accepté ce travail, un an auparavant, pour pallier à l’argent de poche dont sa mère l’avait privé. Quelquefois, il regrettait. Après tout, cet argent durement gagné finançait ses beuveries et s’il n’avait plus les moyens, il se sèvrerait plus facilement…
Toutefois, ce poste à mi-chemin entre l’école et la maison était tout de même l’opportunité d’étoffer son Curriculum Vitae quand l’avenir le lui demanderait.
- Voilà… tu peux mettre ta carte, sourit-il.
- Ce n’est pas trop tôt !
Elle l’inséra, encoda les quatre numéros, attendit que l’appareil débite le solde et récupéra enfin sa carte. Elle arracha la souche des mains du caissier et se saisit de ses sacs.
- Merci pour tes achats et bonne journée, lui sourit Sitael alors qu’elle partait dans un claquement de talon infernal.
Ce rictus faussement joyeux aux lèvres, il se tourna vers le client suivant.---
Il s’occupa de l’achalandage durant une demi-heure sans avoir un seul autre écart. C’était toujours un plaisir d’avoir affaire à des personnes agréables et conciliantes, voire polies.
Il sortit de son train-train presque mécanique lorsqu’un adolescent de seize ou dix-sept ans posa ses commissions. Grand individu à la peau dorée, ses cheveux châtain se confondaient avec des mèches blondes ou brunes tandis qu’une barbe naissante couvrait son visage.
Le plus surprenant était son œil, d’un doux vert, enflé et marqué d’un panel de couleurs brunâtres, noirâtres et violacées. Une longue cicatrice frappait son arcade sourcilière alors qu’une balafre dénaturait sa joue droite. Son bras était passé dans une écharpe, un plâtre lui immobilisait le poignet et des écorchures marbraient sa main et ses doigts.
- Felice ! Tu… tu te sens bien ?
- Moui… Je reviens en cours après les fêtes de Noël, informa-t-il.
- C’est fantastique, sourit Sitael. J’ai pris des notes pour toi.
- C’est gentil.
- Je suis vraiment désolé pour ce qui t’est arrivé… Je…
Le caissier baissa le regard sur le tapis roulant où plusieurs flacons de désinfectant ainsi que des pansements et bandages s’y multipliaient. Sans compter les paquets de coton.
- Tu devrais aller dans une pharmacie, ils ont de meilleurs produits, prévint-il.
- Je sais… Et ce n’est pas ta faute…
- Bien sûr que si !
- Je te dis que non. Tu peux te dépêcher s’il te plaît ? J’aimerais éviter de voir Marshall…
Sitael baissa la tête et passa les articles avec attention, sans plus un mot. Lorsqu’il eut fini, il redressa le visage vers le dénommé Felice.
- 48,63 €, s’il te plaît.
L’adolescent lui tendit un billet de cinquante euros.
- Garde la monnaie.
- Merci.
Felice prit les sacs de sa main valide et commença à sortir du magasin.
- Tu as besoin d’aide ? s’alarma son camarade de classe.
- Non, t’inquiètes pas !
– Au revoir… souffla-t-il lentement.
Il s’occupa alors du nouveau client, conservant un désagréable sentiment de malaise qui perdura jusqu’à la fin de son service.
1 commentaire -
Par Angelscythe le 5 Octobre 2015 à 16:54
Commençons par un tout grand merci à Kohana Kimura avec son blog Un petit coin de Fantasy pour cette nomination. N'hésitez pas à aller jeter un œil à son blog qui contient des conseils aux auteurs mais aussi le développement de ses histoires.
Ce blog est un reboot d'un premier qui avait quelques défauts et dont je voulais refaire la mise en page générale. On m'avait conseillé d'en refaire un nouveau de A à Z et nous l'avons fait ensemble. À la base, j'ai choisi un eklablog car Vie de Snail me l'avait conseillé pour sa facilité d'usage. Pour moi, il s'agissait de pouvoir regrouper tous mes œufs dans le même nid. Mes dessins préférés, mes romans non-publiés, des informations sur mes romans, mes nouvelles, mes fanfictions (même si ça je l'ai toujours pas fait car j'ai une flemme monstre de tout reposter *va se cacher*)
Les règles demandent de donner des conseils... Je ne suis pas très douée en conseil et vais donc donner celui de Vie de Snail qu'elle me donne toujours et que j'essaie d'appliquer : rester naturel ! J'ai tendance à trop me compliqué la vie quand j'écris des publications comme celles-ci, j'utilise des mots trop bizarres, tendus... Bref : un carnage.
Si vous voulez éviter d'avoir l'air aussi coincé que moi, restez naturel ^^
J'ajouterai comme conseil rapide, d'être bien entouré. D'avoir des personnes qui vous tiennent à cœur qui sont prêtes à vous aider et à vous soutenir =3
Je n'ai personne à nominer car, dans les personnes qui ont des blogs, je ne connais personne qui apprécie de faire ce genre de chaîne. Moi-même je me suis prêté au jeu pour remercier Kohana Kimura. Alors, si ça vous intéresse, n'hésitez pas à vous nominer en mon nom ! =)
Les règles du challenge pour les nominés :
- Remerciez la personne qui vous a nominée
- Écrivez un post contenant une brève histoire de votre blog
- Donnez un ou deux conseils pour de nouveaux blogueur
- Sélectionnez 15 autres blogs à qui vous souhaitez donner les prix
- Informez les nominés avec un lien vers les détails de la nomination
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Par Angelscythe le 5 Avril 2015 à 21:27
Hi mes angelots !!
Vous pouvez trouver "les miroirs ne mentent pas" à quatre endroits précis !
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Sur thebookedition
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Les quinze premières pages au format A5 y sont disponibles (la coupure est par conséquent un peu violente...)
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[Extrait]
La porte de la pharmacie s’ouvrit sur une jeune femme qui ne devait avoir guère plus de dix-neuf ans. Elle serrait trois sacs dans ses mains. Elle semblait si mal à l’aise que l’on aurait pu croire qu’elle souhaitait disparaître de cette rue, voire de cette terre. D’autant plus lorsque des hommes se tournaient sur son passage, lui souriant d’une façon lubrique. Elle savait qu’elle se détachait des autres femmes même si elle était dotée d’une beauté « banale ». La seule chose qui détonait dans son physique était deux tatouages. Le premier, sur sa main, était un cœur avec des ailes, portant une inscription « Max ». Le second, dans le bas de son dos, était un papillon rose avec des arabesques noires, tribales, en arrière-plan, que l’on voyait à cause de sa blouse un peu courte.
La jeune femme soupira avant de se mettre à marcher dans la rue jusqu’à un petit bistrot où elle s’assit à la terrasse, le cœur battant la chamade. Elle ne réussit pas à se détendre. Que ce soit en patientant ou en commandant de l’eau au serveur. Elle serrait ses doigts sur le verre alors que ses yeux restaient rivés sur les sachets qu’elle avait posés au sol.
Elle venait de recevoir son deuxième verre lorsqu’un homme arriva près d’elle. Tout en lui était répugnant, de ses cheveux noirs particulièrement gras à ses yeux aussi perfides que pervers en passant par son ventre bedonnant ainsi que ses membres plus boursouflés les uns que les autres.
L’homme lui décocha un sourire ignoble, voulu séducteur, avant de s’asseoir à la table. Il héla un serveur à qui il commanda une bière. Enfin, il s’intéressa à la demoiselle qui attendait, passant nerveusement ses mains dans ses cheveux, d’un brun trop commun, à intervalle régulier.
Il la jugea de bas en haut puis de haut en bas avant d’enfin tendre la main. Elle se pencha pour ramasser les sacs qu’elle lui donna. Il les ouvrit, regarda à l’intérieur, allant jusqu’à fouiller. Il prit alors son portefeuille, en sortit des billets et les jeta sur la table. La jeune femme se mordilla la lèvre inférieure puis se saisit de la liasse d’argent qu’elle fourra sans plus attendre dans son sac, les mains tremblantes.
Elle resta un moment sans dire ou faire quoi que ce soit avant de recommencer à l’observer, luttant contre l’écœurement qu’il provoquait en elle.
- Quoi ? dit-il en la jugeant de nouveau du regard.
- J’aimerais toucher plus.
- Plus d’argent ? s’assura-t-il en haussant un sourcil.
- Oui.
- Tu es prête à faire plus d’heures ?
- Tu sais bien que je ne peux pas.
Le serveur arriva, interrompant la discussion, pour poser la pinte d’alcool commandée. L’homme s’empara de suite de sa boisson qu’il but à grandes gorgées, comme s’il était assoiffé depuis trop longtemps. Il reposa alors son verre à moitié vide, ou peut-être était-il à moitié plein ?
Il fixa à nouveau la jeune femme, l’air fermé.
- Es-tu prête à faire d’autre chose ?
Elle ferma les yeux et secoua la tête. Un rire gras sortit de la bouche de l’homme.
- Tu veux des avantages sans rien faire en échange. Tu es bien idéaliste ma pauvre. Je t’attends ce soir et si tu ne changes pas ta façon de travailler, tu n’auras rien de plus.
- Mais j’en ai besoin ! s’écria la jeune femme.
- Et alors ?
Il se leva.
- Anita a le droit, marchanda la demoiselle.
- Oui, mais Anita, elle, elle sait comment faire.
L’homme remonta sa ceinture avec un sourire pervers qui obligea son interlocutrice à détourner la tête, amère.
- Je ne ferai jamais ça, grommela-t-elle dans un murmure.
Il sourit, se tournant vers elle.
- On se voit ce soir.
Et sur ces mots, il s’en alla. La jeune femme se leva et regarda le contenu de son sac. Elle se mordit la lèvre inférieure avec violence avant de secouer la tête.La nuit avait fini par tomber, amenant sa noirceur sur la ville. Elle marchait sous les faibles halos de lumière. Ceux-ci montraient qu’elle ne portait qu’une mini-jupe en cuir, des bottes bien trop hautes et un top, bien trop court, rose. Elle avait également attaché ses cheveux en un chignon pour qu’ils la gênent moins.
Après encore quelques pas, elle arriva à proximité d’un hôtel. Elle donnait l’impression de ne pas avoir réellement cherché son chemin avant d’arriver devant cette bâtisse. Elle poussa pourtant bel et bien la porte. Sitôt eut-elle fait un pas à l’intérieur que le groom, un garçon aux cheveux blonds courts et aux yeux noisette, s’approcha d’elle.
- T’es pas obligée de faire ça. Arrête ! C’est pas ton genre.
- Tu ne dis jamais ça à Anita, répondit la jeune femme.
- Parce que c’est le genre d’Anita. Tu peux pas sérieusement penser à continuer de faire ça.
- Ça fait longtemps que j’ai arrêté d’y penser. Je n’ai pas le choix.
- Brianna !
- Non… j’ai pris ma décision… désolée.
La dénommée Brianna lui fit un faible sourire, tâchant de lui montrer qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Elle prit une petite boîte où il y avait son nom et l’ouvrit pour y prendre une étrange pilule qu’elle avala directement puis reposa la boîte avant de monter les escaliers. Elle dut grimper trois étages avant d’arriver à celui où l’homme qu’elle avait vu plus tôt dans la journée l’attendait, appuyé contre le mur. Il lui décocha un sourire abject en la voyant puis ouvrit une pièce particulière.
- Greg… commença Brianna.
- Tu as changé d’avis ? questionna ledit Greg.
La jeune femme ne répondit pas et entra dans la chambre d’hôtel qu’il lui avait ouverte. Il la rejoignit à l’intérieur juste avant que la porte ne claque avec force.
Un extrait plus conséquent est disponible >ICI<
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