• Dracula de Bram Stocker

    Écrit le 16/02/2015

    Dracula de Bram StockerDernièrement, lors d’une question à un jeu télévisé, j’ai appris que Dracula était classé dans les romans épistolaires. Ce qui m’a surpris ! Je déteste les romans épistolaires, j’ai adoré Dracula. J’ai donc pris le livre et me suit replongé dans l’aventure. Si douce et bien écrite que j’en ai oublié que c’était bien un roman épistolaire.

    Cette histoire a été écrite à la fin du dix-neuvième siècle et pourtant, j’ai été surprise de voir à quel point le langage était aisé. Certes, il y a quelques mots peut-être un peu plus difficile à comprendre mais si peu. Il est étonnant de voir qu’un roman a pu à ce point traverser les décennies, tant à cause de la forme que du fond. Et pourtant !

    Que l’on ait quatre-vingt ou vingt ans, que l’on soit du début du vingtième siècle ou du vingt-et-unième, tout est accessible à tout le monde ?

    Bram Stoker parvient à nous faire passer d’un personnage à l’autre avec aisance. On sent les différentes personnalités ce qui donne un aspect des plus vivants ! Et ce sont toutes ses personnalités qui font courir l’histoire dans un vrai jeu de ping-pong. On a plusieurs vues et si rien n’est écrit au présent, tout est pourtant très vivant.

    Certes, par moment, on a l’impression d’avoir moins de sentiments et je vois surtout le moment où Mina apprend la mort de Lucy qui semble tellement plat écrit dans un journal. Mais ce n’est qu’un journal, on peut comprendre quelques difficultés.

    On peut aussi pardonner les quelques aspects misogyne de l’histoire. Parce que, à l’époque, il n’y avait pas d’actes réellement misogyne.

    Si la fin semble un peu abrupt, elle est quand même bien ficelée et termine avec brio une belle histoire qui nous emmène lentement dans un univers emplit de découverte et de mythe.

    J’aime comme Bram Stoker a réussit à nous emmener dans différentes personnalités, la douceur, l’horreur, la passion, le dégoût, la gentillesse et la méchanceté. Chaque personnage est bien construit et plusieurs étapes du monde sont même décelées. On peut voir, par exemple, Lucy passer de la douceur et l’innocence à l’horreur et la volupté.

    Malgré certains aspects misogyne et d’autres quelques peu gentillets (pour ne pas dire « bisounours ») cette histoire traverse le temps avec beauté. Et elle le traversa encore.


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